Emily St. John Mandel renouvelle le thème classique du voyage dans le temps à sa manière unique, dans une histoire envoûtante qui entremêle époques et personnages jusqu'au vertige. Quel est cet étrange phénomène qui semble se produire à diverses époques et toujours de la même façon?? Dans les bois de Caiette, au nord de l'île de Vancouver, des gens entendent une berceuse jouée au violon, accompagnée d'un bruissement évoquant un engin volant qui décolle. L'expérience est intense mais brève, au point que l'on pourrait croire à une hallucination. En 2401, sur une des colonies lunaires, l'institut du Temps veille à la cohésion temporelle de l'univers. Une brillante physicienne nommée Zoey s'interroge sur des anomalies qui la perturbent. Le monde tel qu'il existe ne serait-il qu'une simulation ?
Beau coup de coeur pour ce superbe roman de science-fiction. Emily St. John Mandel nous fait voyager dans le temps avec douceur, philosophie et humanisme. On y parle d'écologie, de féminisme et de colonialisme, le tout sans être déprimant, grâce à des personnages tendres et attachants. Laissez-vous embarquer pour un voyage aux confins du temps...
Été 1984 à Breathed, petite ville de l'Ohio, pétrie de ferveur religieuse et de préjugés. Le procureur Autopsy Bliss, tourmenté par la lutte entre le Bien et le Mal, publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d'un vert intense se présente devant le tribunal. Il prétend répondre à l'appel. Des événements inquiétants commencent alors à se produire et réveillent les superstitions. Cet enfant est-il l'incarnation du mal ou un simple vagabond à l'âme meurtrie ? Dans le même temps, une vague de chaleur infernale s'abat sur la ville.
C'est une histoire d'amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n'appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu'il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n'évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l'incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d'être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement.C'est bien d'amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C'est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. C'est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.
Dans une grande ville grouillante, Charlie, un jeune homme plein de bonne volonté, travaille pour Recycle & Ternel, une société dont le slogan est « Vous mourez, nous recyclons ». Charlie passe donc son temps à répondre au téléphone à des familles qui veulent savoir en quoi pourrait être transformé leur cher défunt. Un jour, un gamin l'appelle pour lui demander ce qu'est devenue l'âme de sa maman. Incapable de répondre, Charlie va se lancer dans une enquête au coeur de la mort et de l'amour...
Kid Toussaint et Aurélie Guarino nous livrent une fable tout en sensibilité sur la mort, la vie après la mort et l'amour à travers le temps.
Immense coup de cœur pour cette superbe BD !
Charlie est un jeune homme joyeux, employé chez Recycle & Ternel, une entreprise qui recycle les morts. Il excelle dans le contact client et se voit même confier les cas les plus difficiles.
Mais un jour, un petit garçon lui demande où se trouve l’âme de sa maman. Charlie ne peut pas lui répondre ; il ne s’occupe que des corps. Néanmoins, devant l’insistance de l’enfant, il part à la recherche de l’âme de la défunte, dans les méandres des couloirs de Recycle & Ternel…
Malgré le sujet qui peut sembler pesant, cette bande dessinée pleine d'humour ne peut que nous faire sourire. Les dessins de Guarino sont superbes, l’histoire pleine de lumière et de sensibilité.
Artiste dans l'âme, Marie-Louise aime poser son chevalet en bordure de rivière et y croquer dans son carnet tout ce qui l'entoure. En s'approchant à pas feutrés pour ne pas la faire sursauter - elle risquerait bien d'être mécontente si vous lui faites rater l'une de ses aquarelles ! - vous aurez peut-être la chance de l'apercevoir, pinceau levé et regard concentré, en pleine étude de ses congénères.
Après le lapin Edmond de Garenne, c'est au tour de Marie-Louise la grenouille de vous dévoiler son cahier naturaliste. Conçu à la façon d'un carnet « moleskine », le jeune lecteur retrouvera à chaque page des photos, des dessins ou des anecdotes qui le plongeront dans la vie secrète des animaux. Un livre à mettre entre les mains de tous les amis de la Nature qui veulent la découvrir autrement.
Dessinateur et illustrateur, Thierry Dedieu nous présente le "Carnet de voyage autour de mon étang" par la grenouille Marie-Louise Dumarais !
Un très beau livre jeunesse, à mi-chemin entre l'album jeunesse et le livre documentaire. Richement illustré et poétique, ce cahier ravira les jeunes lecteurs, curieux et amoureux de la nature.
«Quand on est vivant, on occupe les places que les morts ont laissées. C'est la règle.»Agonie est sorcière. Félicité, passeuse de fantômes. Le silence dure depuis trente ans entre ces deux filles de berger, jusqu'au jour où la mort brutale de leur mère les réunit malgré elles.Pour recueillir ses derniers mots, elles doivent retrouver son spectre, retracer ensemble le passé de cette femme qui a aimé l'une et rejeté l'autre. Mais le fantôme de leur mère reste introuvable, et les témoins de sa vie, morts ou vivants, en dessinent un portrait étrange, voire contradictoire.Que voulait-elle révéler avant de mourir ? Qui était vraiment cette femme fragmentée, multiple ?Leur quête de vérité emmènera les soeurs des ruelles de Nice au désert d'Almeria, de la vallée des Merveilles aux villages abandonnés de Provence, et dans les profondeurs des silences familiaux.Entrez dans le salon de thé. Prenez une tasse chaude à l'abri de la pluie. Écoutez leur histoire.
"Du thé pour les fantômes", c'est le deuxième roman de Chris Vuklisevic : et quel régal !
Une histoire de sœurs, de magie (de thé, de fantômes aussi, mais ça, vous vous en doutiez) et de secrets familiaux.
À la mort de leur mère, les jumelles Félicité et Agonie doivent trouver son fantôme afin de lui permettre de reposer en paix. Passeuse de fantômes, c'est le métier de Félicité. Agonie est sorcière (vu son nom, évidemment). Mais d'ailleurs, pourquoi une telle différence de traitement dans leur nom ? Dans leur enfance ?
Ça, c'est LA question qu'Agonie veut poser à sa mère. Il va falloir préparer du thé pour le fantôme !
Un roman fantasy délicieux, drôle, émouvant, terrible aussi. Préparez votre théière et installez-vous confortablement, vous êtes entre de bonnes mains.
L'auteur du Dit du mistral (40 000 lecteurs depuis parution) est de retour !
Olivier Mak-Bouchard revient avec une fable sociale, simple et émouvante, l'histoire d'un homme paumé depuis l'enfance, au chômage, et à qui tout à coup le destin sourit.
Un jour de septembre, un jeune homme perd son emploi. Il pense que c'est la fin. Il a tout faux : c'est le début d'une autre vie, où l'accompagnent bientôt un chat en smoking et un rapace qui a des envies d'ailleurs. N'oublions pas, pour la route, une abonnée à trente millions d'amis, un homme mystérieux qui joue avec le feu, ou encore un frère, le plus beau représentant des blaireaux.
La Ballade du feu est un livre sur les erreurs. Les erreurs d'orientation professionnelle, les erreurs de géolocalisation. Les erreurs que l'on peut faire quand on croit que la vie ne nous appelle plus. On y parle en fait de ces jours où on se demande ce qu'on a fait au Bon Dieu ; ces jours où vous auriez pu dire non mais où, allez savoir pourquoi, vous avez finalement dit oui.
Les galères d'un jeune trentenaire, un chat en smoking, un passeur de feu, un aigle voyageur, une vétérinaire et un atelier de poterie dans le Vaucluse. Vous ne voyez pas le lien ? Olivier Mak-Bouchard mêle le tout et réussit à brouiller les frontières du roman tout en dressant le portrait actuel d'une certaine jeunesse de province qui fait ce qu'elle peut, jour après jour, pour trouver sa voie.
« Vous est-il déjà arrivé un soir de réveillon de croiser le père Noël égaré dans votre propre cheminée ? Ou vous êtes-vous déjà endormi dans votre petit lit douillet et réveillé quelque part entre Pitchik et Pitchouk étoilé et numéroté ? Non ? Alors réjouissez-vous car ce conte est pour vous.
Une très vieille personne - de mon âge, c'est tout dire - me confia sous le sceau du secret la recette de ce conte de Noël à déguster chaud ou froid, été comme hiver, avec un jus de citron ou un verre de vodka, seul ou avec la terre entière, à l'hosto ou chez soi près de sa cheminée Napoléon III. » Une vieille dame indigne, Rosette Rosenfeld, un soir de Noël et au soir de sa vie, passant une tête par sa cheminée Napoléon III, croise celui qu'elle espérait y rencontrer : le père Noël, membre des Pères Noël associés et... au bord du burn-out. De l'Ehpad - où les desserts sont bios et déchocolatés - qui finit par l'accueillir, aux songes nocturnes dans lesquels elle croise son mari disparu et ancien déporté, et ses beaux-parents venus pour l'un de Pitchik, pour l'autre de Pitchouk, Jean-Claude Grumberg nous invite à suivre ses tribulations, toujours à l'ombre de l'histoire et de sa grande hache, prêtant à ce conte de Noël sa plume burlesque et pleine d'humour, jusqu'à ce qu'entre deux rires l'émotion saisisse le lecteur à la gorge.
Arnaldur Indridason met tous ses talents d'auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maîtrise de l'intrigue, du découpage, du rythme de l'action ainsi que du suspense, au service d'un grand roman historique et d'une oeuvre littéraire magnifique sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.
Au XVIIIe siècle, l'Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s'approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort. Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu'au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. À travers la terrible histoire du père de l'horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s'exerce en son nom.
Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale.
Un grand roman captivant et violent qui émeut le lecteur et le trouble en un crescendo qui va le laisser ébloui et inquiet devant la complexité du monde des sentiments que nous révèle Arnaldur Indridason.
Le bourdonnement incessant des cigales et la chaleur ne facilitent pas les choses pour Asa. La jeune femme vient de déménager à la campagne, et elle tente de s'adapter à la situation. Si son mari a changé d'emploi, elle a perdu le sien, et elle vit désormais près de ses beaux-parents, soucieuse de remplir ses journées vides de toute occupation sérieuse. Asa se décide donc à explorer son environnement et, lors d'une de ses promenades, tombe dans un trou. Cet incident sera le premier d'une série d'expériences étranges dans un monde peuplé de créatures bizarres. L'existence d'Asa prend alors un tournant imprévu...
Le Trou peut se lire comme une fable sur le monde du travail, le couple et les normes sociales qui régissent nos sociétés aux dépens des femmes. Sous la plume de Hiroko Oyamada, la critique sociale rencontre une envoûtante réécriture du monde par les moyens du réalisme magique.
Par-dessous la peinture, le plâtre et le ciment, à l'intérieur des murs, au fond de l'invisible, je perçois quelque chose que j'arrive pas encore à nommer, quelque chose de foutrement féroce qui habite le bâtiment tout entier et qui me rentre dans les os. Qui fera bientôt partie de moi. Ici ne ressemble à nulle part. Ici n'obéit qu'à ses propres règles. Ici, il y a des Bas, des Hauts, des pairs et des impairs.Et quoi qu'il arrive, tout le monde passe par Ici.
Raphaëlle et Anouk ont passé l'hiver dans leur yourte en Gaspésie, hors du temps et du monde. À l'approche du printemps, Raphaëlle convainc sa compagne de rejoindre la communauté de la Ferme Orléane pour explorer la possibilité d'une agriculture et d'un vivre-ensemble révolutionnaires... ainsi que la promesse de suffisamment de conserves pour traverser les saisons froides, au chaud dans leur tanière.
Rapidement la vie en collectivité pèse à Anouk et les premières frictions entre elle et Raphaëlle se font sentir. La jeune femme décide d'aller se ressourcer dans sa cabane au Kamouraska, entre les pins millénaires et le murmure de la rivière. Elle ne tarde pas à y recroiser Riopelle-Robin, un farouche militant écologique, avec qui elle a eu une liaison aussi brève que passionnée. Aux côtés d'« éco-warriors » chevronnés, ce dernier prépare une nouvelle mission : l'opération Bivouac. Son objectif : empêcher un projet d'oléoduc qui doit traverser les terres du Bas-Saint-Laurent et menace de raser une forêt publique, véritable bijou de biodiversité.
Anouk, bientôt rejointe par Raphaëlle et ses alliées de la Ferme Océane, se lance à corps perdu dans la défense du territoire. La lutte s'annonce féroce, car là où certains voient une Nature à protéger, d'autres voient une ressource à exploiter, peu importe le coût.
Gabrielle Filteau-Chiba renoue avec ses personnages de marginaux sensibles et libres et signe un grand roman d'amour et d'aventure sur la défense de l'environnement.
Un roman d'apprentissage plein de sensibilité et d'intelligence. Page des libraires Ce premier roman vous aggripe l'âme et ne la lâche plus. Le Point« La Malnata - la mal née - était en bas sur la rive du Lambro avec deux garçons que je ne connaissais que de nom. Ils avaient tous les deux des pantalons courts et les genoux écorchés, et pour elle, cette fille qui leur arrivait tout juste à l'épaule, ils auraient affronté la mitraille comme les soldats qui s'en vont à la guerre, en disant ensuite au Seigneur : Je suis mort heureux. »Phénomène littéraire, révélation d'une voix unique, récit puissant où le passé fait écho au présent : La Malnata marque l'entrée en littérature de Beatrice Salvioni, vingt-six ans, dont le roman est publié simultanément dans plus de vingt-huit pays.Ce roman d'apprentissage au féminin raconte l'amitié intense et émancipatrice de deux adolescentes dans l'Italie fasciste. Deux adolescentes que rien ne destinait à la rencontre - l'une est issue de la bourgeoisie, l'autre des milieux populaires - qui vont trouver, à deux, le courage de se révolter contre la morale sociale et la violence des hommes.
Grand Prix de Littérature américaine 2022 Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire« Son dernier livre propulse notre bonheur de lecture à des altitudes stratosphériques. » Page des librairesUn manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l'avenir de l'humanité. Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d'autres mondes et à d'autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ? Le roman d'Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu'à un futur lointain où l'humanité joue sa survie à bord d'un étrange vaisseau spatial en passant par l'Amérique des années 1950 à nos jours. Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de de l'écrit et de l'imaginaire. Et si seule la littérature pouvait nous sauver ? « Ce roman follement inventif grouille de vie, convoque une somme impressionnante de savoir et d'expériences, et incarne lui-même ce don de raconter des histoires qu'il célèbre. » The New York Times« La Cité des nuages et des oiseaux ne ressemble à aucun autre livre que vous avez lu. » The San Francisco Chronicle« Une merveilleuse histoire, riche de personnages singuliers et d'une langue magnifique. » The Wall Street Journal « Un livre sublime, d'une construction et d'une beauté renversantes. » Librairie Le Temps d'un livre, Pontarlier
Dans ce roman d’une très belle intensité, Anthony Doerr nous fait voyager de la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur indéterminé à bord d’une navette spatiale, sur les traces d’un manuscrit du Ier siècle, écrit par Antoine Diogène. Ce livre, mis à l’épreuve du temps, bouleverse la vie de tous ceux qui le lisent…
Une ode à la littérature et au pouvoir des livres. Magnifique !
En rentrant chez elle un soir, la famille Navidson découvre qu'une nouvelle pièce a surgi dans leur maison. L'explication la plus étrange devient rapidement la plus évidente:
Leur foyer est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. Lorsqu'une nouvelle porte apparaît dans le salon et donne sur un couloir obscur, Will Navidson, photoreporter de renom et aventurier intrépide, décide de mettre sur pied une équipe d'explorateurs afin d'étudier ce passage sans fin où l'obscurité semble vouloir déchirer les rêves et dévorer la raison. Entre récit fantastique, énigme littéraire et mise en abyme, ce roman captivant se confie comme un trésor de générations en générations. Aujourd'hui et pour la première fois, il est offert aux lecteurs français dans une édition entièrement remasterisée en couleurs.
Gaspar est un artiste reconnu et sollicité. Pourtant, en ce début de printemps, il ne rêve que de quitter Paris, et de s'installer quelques jours place Campo de' Fiori à Rome. Là, à une terrasse de café, devant un jeu d'échecs, il joue contre des badauds de passage et savoure la beauté des jours.
Un matin, une femme s'installe à sa table pour une partie. Elle s'avère être une adversaire redoutable et gagne très vite. Elle s'appelle Marya, vient de Hongrie. L'histoire entre eux naît sur l'échiquier, avant de se déployer ailleurs avec douceur.
Sous l'ombre tutélaire du grand Giordano Bruno dont la statue pèse sur le Campo de'Fiori, Marya et Gaspar vont se révéler - dans le creuset de leurs énigmes, de leurs esprits vifs et volontiers joueurs, de leurs regards singuliers et acérés sur le monde.
L'amour s'impose alors, implacable comme une attaque de mat.
Partie italienne, nouveau roman d'Antoine Choplin, ne revendique rien, ne prend aucun parti, ne défend aucune cause.
Prédominent, au fil des pages, la légèreté de l'existence et la puissance de la mémoire.
Prix Page-America 2022. Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire« Bouleversant.» Le Figaro Madame « Une révélation. » Lire-Magazine littéraire« Une grande oeuvre littéraire. » Marianne« Universel et inattendu. » TechnikartEn Californie, une adolescente noire est décidée à survivre, coûte que coûte, dans un monde qui se refuse à la protéger. Un premier roman coup de poing. Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d'East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa soeur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s'accumulent et l'expulsion approche.Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s'en sortir. Elle décide de vendre son corps, d'arpenter la nuit. Rien ne l'a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation va la précipiter dans un enfer qu'elle n'aurait jamais imaginé.Un roman à la beauté brute, porté par la langue à fleur de peau de Leila Mottley. « Une écriture qui étincelle de poésie, d'humour et de réalisme. » Télérama « Un roman inoubliable et une plume à suivre. » Le Parisien Week-End« Un roman audacieux et beau, une histoire déchirante qui rend hommage à la résilience des femmes victimes de violence. » Publishers Weekly « Une plume somptueuse et poétique, une finesse d'analyse remarquable. » Kirkus Reviews« Leila Mottley a la délicatesse d'une poétesse lorsqu'il s'agit de nous révéler les plus brutales et déchirantes vérités. » Dave Eggers« Elle écrit avec l'humilité et le scintillement d'une enfant, mais aussi avec le talent et la maîtrise d'une conteuse chevronnée. » James McBride
Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite.
Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d'un vert intense, planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l'âme meurtrie, heureux d'être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l'incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d'une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors des événements étranges qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu'une vague de chaleur infernale frappe la petite ville.
Porté par une écriture incandescente, L'été où tout a fondu raconte la quête d'une innocence perdue et vient confirmer le talent exceptionnel d'une romancière à l'imaginaire flamboyant.
Au cours de l’été 1984 , un procureur et homme de foi, publie dans le journal de la ville une invitation pour le diable lui-même. Quelques jours plus tard, son fils cadet de treize ans, Fileding, fait la rencontre d’un jeune garçon, du même âge que lui, à la peau noire et aux yeux incroyablement verts. Sal, de son surnom, affirme être Satan en personne…
Alors qu’une chaleur infernale s’installe dans la paisible ville de Breathed, des évènements pour le moins étranges se manifestent autour des deux enfants. La peur, la superstition et la haine de la couleur de peau de Sal vont conduire les habitants de Breathed au bord de la folie.
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l'insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s'est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d'un adieu à sa nation, il s'est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est «chien» -c'est-à-dire flic - et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d'un post-libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d'une enquête le passé va venir à sa rencontre.
Avec "Chien 51", Laurent Gaudé s'aventure dans le "futur" ; à la fois lyrique, philosophique et tragique, politique aussi, c'est toujours l'homme qu'il questionne.
L'héroïne, Clémentine Beauvais, autrice jeunesse déprimée par une série d'échecs littéraires et amoureux, trébuche sur une curieuse énigme historique : qui était la marraine la bonne fée du petit prince Louis XVII, fils de Louis XVI et Marie-Antoinette ? Comment cette fée - dotée, comme toutes ses consoeurs de l'époque, de pouvoirs magiques puissants - a-t-elle pu abandonner le petit prince à une mort atroce ? Plus étrange encore, pourquoi a-t-elle disparu des archives de l'Histoire après la Révolution ? Et si derrière ces mystères se trouvait la clef d'un autre, encore plus grand : Que s'est-il passé le jour où la magie s'est évaporée ?
Clémentine Beauvais, l'héroïne de ce livre, doit écrire un livre fantasy pour son éditeur. Le problème : elle bloque complètement. Mais par un heureux hasard, elle est mise face à un petit mystère historique qui va peut-être lui redonner l'inspiration : qui était la marraine la bonne fée de Louis XVII, fils de Louis XVI et Marie-Antoinette ?
Elle décide alors de faire une enquête tout à fait réaliste, très hitorico-véridique (si si) sur les marraines la bonne fée de l'Histoire, ces femmes magiciennes qui protégeaient les rois et les nobles. Mais plus ses recherches avancent et plus les choses deviennent bizarres et étranges autour d'elle... Mais on vous assure, c'est tout à fait réaliste ! Si, si.
Sous la plume de Clémentine Beauvais, le réel devient toujours magique et on en redemande encore !
Le capitaine James Cook fut l'un des plus grands marins du XVIIIe siècle. Lors de ses trois voyages autour du monde, il découvrit de nouvelles terres, pour la plupart des îles de l'océan Pacifique. Sa dernière expédition dans le Pacifique se déroula entre 1776 et 1779 : James Cook fit escale en Nouvelle-Zélande, affronta les icebergs et la banquise, inscrivit les îles Sandwich sur sa carte.
Il y a des endroits que je savoure d’autant que j’en ai rêvé pendant des années et que je n’y retournerai certainement jamais plus - quoique ! Il y a trois ans, par exemple, j’étais en Tasmanie. LE rêve de ma vie ! J’ai versé une larme sur la plage de Adventure Bay où le capitaine Cook a débarqué, en 1977. Je ne peux m’empêcher de partager avec vous quelques photos de ce lieu merveilleux car désert et ordinaire, aux antipodes de Paris, à plus de 17.000 kilomètres d'ici ! Ce lieu, j’en avais rêvé pendant plus de cinquante ans.
Je le « connaissais » depuis mes douze ans, depuis la lecture des « Aventures du Capitaine Cook ». Ce livre que j’avais reçu à la distribution des prix - alors que j’étais au collège en 5e - m’a fasciné et durablement inspirée. La vie de cet explorateur britannique a influencé la mienne. Je commençais par étudier l’anglais, l’allemand, le russe. Je voulais partir à l’aventure, je voulais aller toujours plus loin, aller à la rencontre de l’inconnu, échanger avec lui, faire face aux difficultés et les surmonter, garder toujours espoir. J’ai ainsi séjourné chez des ami.e.s dans une bonne cinquantaine de pays de par le monde, je me suis expatriée…
Cette soif de découvertes, je l’ai transmise à ma fille. A seize ans, je l’ai envoyée séjourner, trois mois, chez une famille de Melbourne pour perfectionner son anglais. Elle en est revenue certes, mais tout en rêvant (elle aussi) qu’un jour… elle repartirait en Australie… pour toujours. D’ici quelques jours (début juillet 2022), elle émigrera à Brisbane avec sa famille… Bien sûr, je l’y retrouverai pour des vacances ou peut-être plus…
Sacré James, s’il savait !
Annie Lamiral
Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever... mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.
1919, Perdido, Nord de l'Alabama. Une crue dévastatrice submerge la ville et oblige ses habitants à trouver refuge dans les hauteurs. Après quelques jours d'inondations, alors que les rivières Perdido et Blackwater n'ont pas encore regagné leur lit, une jeune femme énigmatique est découverte au dernier étage d'un hôtel, bloquée par la montée des eaux. Comment a-t-elle survécu tout ce temps sans boire ni manger ? Comment et quand est-elle arrivée ? Et surtout, pourquoi ? Mary-Love, la matriarche des Caskey, riches propriétaires terriens, ne voit pas d'un bon oeil l'apparition de cette mystérieuse femme rousse dans leur communauté.
Une saga familiale très réussie, teintée de mystère, de disparitions et de suspense. Heureusement que chacun des six tomes sort tos les quinze jours !
Bienvenue à la Scholomance, une école pour les surdoués de la magie où l'échec signifie la mort... au sens propre. Dans cet établissement, il n'y a pas de professeurs, pas de vacances et pas d'amitiés, sauf celles qui sont stratégiques. El Higgins est particulièrement bien préparée pour sa première année. Elle n'a peut-être pas d'alliés, mais elle possède un pouvoir assez puissant pour raser des montagnes. Elle semble donc de taille à affronter cette scolarité hors normes. Le problème ? Sa magie pourrait aussi tuer tous les autres élèves.
El Higgins étudie la magie à la Scholomance, une école prestigieuse quoique relativement inquiétante puisque chaque faux pas signifie… la mort. Heureusement, elle possède une magie très puissante et destructrice. Si destructrice en fait, qu’elle ne peut l’utiliser sous peine de tuer tous les élèves… Entre machinations, alliances et manipulations de toutes sortes, les élèves de cette école évoluent dans un monde complet et bien construit, très mystérieux et superbement écrit. Noami Novic nous prouve, s’il le fallait encore, son talent pour la dark fantasy.
Fidjie.
Étienne est dévasté par la mort de son père. Un père qui était un exemple pour lui et formait avec sa mère un couple modèle. Depuis trente ans, le jeune homme n'a jamais douté de leur amour réciproque ni de leur fidélité. C'est même le socle des rares certitudes sur lequel il tente de construire sa vie.Et pourtant.Avant de mourir, son père a écrit une lettre qui lui dévoile son plus grand secret:un amour intense qui a bouleversé le cours de sa vie. Ce récit exalté va faire voler en éclats l'image idéale qu'Étienne avait de ses parents, et lui fera entrevoir que la beauté de l'existence réside parfois dans ses imperfections.