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Lorsque les douaniers m'ont trouvé, tapi au fond d'un camion à la frontière française, j'avais douze ans et j'étais seul.
Je n'arrêtais pas de répéter " jemapèlblèzfortunéjesuicitoyendelarépubliquedefrancecélapurvérité ". je ne savais pas que mon passeport était trafiqué, et en dehors de ces quelques mots, je ne parlais que le russe. je ne pouvais pas expliquer comment j'étais venu du caucase jusqu'ici, dans le pays des droits de l'homme et de charles baudelaire. surtout, j'avais perdu gloria. gloria bohème, qui s'était occupée de moi depuis que ma mère avait disparu.
Avec elle, j'avais vécu libre, malgré la guerre, malgré les frontières, malgré la misère et la peur. elle me manquait terriblement, mais j'ai toujours gardé l'espoir de retrouver cette femme au coeur immense, qui avait le don d'enchanter ma vie. une histoire d'exil bouleversante sur la vérité, le mensonge et la quête du bonheur.
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L'homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c'est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d'être rabattues par les rafales de vent, et s'appelait Paolo. Paolo Poloverdo. C'est lui qui vit venir l'homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n'était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C'était Angel Allegria. Un truand, un escroc, un assassin.
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Partant d'un événement troublant de sa vie (l'impression d'avoir percuté un enfant invisible), l'auteure s'interroge sur elle-même, sur son enfance, sur sa vie, et cherche à retrouver l'inspiration qui lui fait cruellement défaut. Elle pensait avoir une vie lisse, sans histoire et sans grand intérêt. Au fil des disgressions, elle en arrive à raconter un secret de famille refoulé jusqu'à présent.