Pour avoir voulu se jouer d'un tomte, sorte de lutin du folklore suédois, le jeune Nils devient pareil à sa victime, c'est-à-dire à peine plus haut que la main.
Voulant retenir son jars blanc, tenté par l'appel des oiseaux migrateurs, Nils oublie sa taille minuscule, et le voici emporté dans les airs.
S'ensuit un voyage à travers Laponie et Suède, en compagnie des oies sauvages, et une série d'aventures mi-merveilleuses mi-réelles.
Comme toutes les grandes oeuvres pour la jeunesse, ce classique mondial, paru en 1907, est destiné à passionner tous les âges.
Selma Lagerlöf nous raconte la vie bizarre, brutale et à demi fantastique d'une petite commune du Vermland, sa province à elle, dans la première moitié du XIXe siècle. Ses héros sont des paysans, des officiers retraités, des bohèmes et surtout Gösta Berling, le pasteur défroqué, buveur, joueur, débauché, qui répand autour de lui la joie, et la folie de vivre. On lit La légende un peu comme on assiste à une longue veillée où des personnages rudes, impulsifs, fantasques, viennent chacun raconter leur histoire...
Nils est un grand garçon de quatorze ans aux cheveux blonds comme du lin. Un jour, après s'être endormi, il se réveille au milieu d'un monde étrange, qu'il ne reconnaît plus. L'aventure commence alors : perché sur le dos d'une oie sauvage, Nils fait un voyage fabuleux de la Suède à la Laponie et trouve des amis parmi les hommes comme parmi les animaux.
loin de chez lui, gunnar passe ses journées à jouer du violon au détriment de ses études.
lorsqu'il apprend que le domaine familial est en décrépitude, que sa mère est ruinée, il décide de rentrer, d'oublier sa musique et d'être enfin raisonnable. confiant, le jeune héritier se met donc au travail en investissant leurs derniers sous dans l'élevage. mais le troupeau est décimé par l'hiver. impuissant, désespéré et honteux, gunnar perd la raison. devenu colporteur, il sillonne la région avec son
éternel violon tel un mendiant halluciné, jusqu'au jour où, effrayé par d'obscures visions, il se réfugie
dans un cimetière...
menant subtilement le lecteur entre naturalisme et fantastique, selma lagerlöf, une fois encore, surprend par la puissance de son écriture.
Au soir de la Saint-Sylvestre, soeur Edit est en train de mourir de la tuberculose. C'est en côtoyant les miséreux qu'elle a contracté le mal qui la ronge. La jeune femme exprime une dernière volonté : qu'on aille chercher l'un d'entre eux, David Holm, un ivrogne notoire, qu'elle a vainement tenté de remettre dans le droit chemin...
Au même moment, David Holm entend s'approcher le chariot des défunts, celui que doit conduire pendant un an, selon la légende, un mauvais garçon, dernier trépassé de l'année. Est-ce à son tour, désormais, de prendre la place du cocher ?
Conte pour adultes, récit fantastique, roman de rédemption, ce livre spectral, onirique et angoissant, nous conduit bien loin de l'univers d'enfance et de merveilleux cher à Selma Lagerlöf.
Nourris de légendes suédoises, huit récits de Noël, auxquels le talent de conteuse de Selma Lagerlöf confère un charme incomparable. Un classique enfin à nouveau disponible.
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain.
Voici réunies les principales oeuvres traduites en français de Selma Lagerlöf, première femme à avoir obtenu le prix Nobel de littérature en 1909 et célèbre auteur du Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. Ce volume contient : La Légende de Gösta Berling, Les Liens invisibles, Le Violon du fou, Le Cocher, Des trolls et des hommes, Le Banni, L'Anneau maudit et Le Livre de Noël.
Telle est la malédiction qui poursuit Sven Elversson : on croit savoir qu'au cours d'une expédition polaire qui a tourné au désastre, il aurait mangé de la chair humaine. De retour dans son île natale, il est livré à la réprobation publique par le pasteur du village. Désormais, quels que soient ses efforts pour se racheter, Sven fera figure de coupable - même aux yeux de la jolie femme du pasteur, qui ne peut démêler les troubles sentiments que le "banni" lui inspire...
Impétueux, plein d'éloquence, ce roman frappe par le réalisme avec lequel il met en scène les passions et les situations les plus extrêmes pour exalter les thèmes de la faute, de la rédemption, de la compassion et de l'interdit amoureux.
"Jans Andersson de Skrolycka ne se lassa jamais, même dans sa vieillesse, de parler du jour où naquit sa petite fille... Ainsi commence L'empereur du Portugal, histoire d'un amour fou, d'une passion absolue, qui est un des plus beaux romans de Selma Lagerlöf. Cette fille qu'il a eue tard, Jans Andersson lui donnera le plus joli nom qu'il puisse trouver, "que le soleil lui a soufflé" : Claire Belle. Et il l'aimera de tout son vieux coeur, de toutes ses forces déclinantes, avec patience, avec obstination, sans rien vouloir - ou pouvoir - comprendre. Quand Claire Belle a grandi et qu'elle doit partir en ville gagner l'argent que réclame à ses parents un fermier impitoyable, des bruits circulent au village selon lesquels elle se serait prostituée, Jans sent bien qu'un mystère entoure la vie de sa fille - mais pour lui, ce mystère ne peut être que merveilleux. Si elle n'écrit pas, si elle ne revient pas, c'est que Claire Belle connaît un destin exceptionnel. Elle est devenue impératrice du Portugal et lui-même est donc empereur...
Née en 1858 à Mörbacka dans le Vermland, Selma Lagerlöf a reçu le Prix Nobel de littérature en 1909. Elle est morte à Mörbacka en 1940.
Ce que sont les liens invisibles qui réunissent la vingtaine de nouvelles composant ce recueil - écrit en 1894 par selma lagerlöf, après son premier roman, la saga de gösta berling -, ce sera finalement au lecteur de le définir.
S'agit-il des présences magiques qui hantent la forêt où des paysans ont tué un ours le jour de noël, et la lande où une jeune femme visionnaire danse jusqu'à en mourir ? s'agit-il des chaînes secrètes qui lient hommes et femmes aux anciens membres de leur famille ? on pourrait aussi penser à la communauté de destin entre la jeune fille bernée par un menteur, la femme liée à la disparition d'une ville sous les eaux et ces militantes des droits des femmes ou des pauvres.
De terribles spectres passent, cachés derrière un portrait, dissimulés dans une armure ou sous l'habit d'un cocher de fiacre. la nature toujours est présente, des fleurs tranquilles d'un jardin aux vagues grises de la mer et aux grottes de montagne, refuge des renégats. et selma lagerlöf, une fois encore, maîtrise à la perfection ces éléments, des plus austères aux plus luxuriants, pour dresser de changeants décors aux drames humains tissés de culpabilité et d'espoir, de remords et d'amour, tramés de fils qu'hommes et femmes négligent trop souvent mais qui déterminent leurs vies.
Un homme se promène à travers une douce campagne suédoise à la recherche des ruines de la cité disparue de Kungahälla, et c'est tout un univers qui prend vie ; celui, fabuleux, d'un ancien royaume fondé par un marchand romain et une nymphe de la forêt, peuplé de princesses, d'aventuriers et de créatures légendaires, et où tous les prodiges semblent possibles.
Cinq contes dans la veine littéraire du " romantisme national " scandinave, qui puise son inspiration dans des traditions ancestrales souvent teintées de fantastique et de surnaturel, servis par une imagination inépuisable et une langue d'une grande pureté.
Qu'elle mette aux prises ses personnages avec des trolls ou des génies, des esprits ou des forces mystérieuses de la nature - ou qu'elle nous confronte à notre propre intuition de l'irrationnel -, tout au long de ces récits (choisis parmi les derniers textes qu'elle ait écrits) Selma Lagerlöf impose son magnifique talent de conteuse, et un humanisme qui la classe parmi les écrivains les plus universels.
L'anneau dont selma lagerlöf nous raconte ici l'histoire inquiétante est celui que le roi charles xii offrit à l'un de ses fidèles officiers, le général bengt löwensköld.
De l'or et une belle agathe, de quoi attirer quelques convoitises, surtout quand tout le monde sait que le général a été enterré l'anneau au doigt. le voleur sera bard, paysan entraîné avec sa femme vers le cimetière alors qu'il pensait protéger le cadavre des détrousseurs. fuyant les cendres de leur ferme découverte brûlée à leur retour, puis la mort de leur troupeau et le suicide de sa femme, bard le paysan se réfugie en forêt.
C'est là que, à la suite d'un accident de bûcheronnage, et se sentant mourir, il va confier son crime au pasteur que ses enfants sont allés quérir. mais le cycle des convoitises est loin d'être achevé, et l'anneau mystérieux continue de susciter désirs, passions et maléfices. ecrit en 1925, donc tardivement dans l'oeuvre de selma lagerlöf qui débuta en 1891, l'anneau des löwensköld suit de quelques années le banni, récit lui aussi profondément tragique.
Selma lagerlöf (1858-1940) déploie ici encore cet art exceptionnel de conteuse du fantastique, nourri des légendes et de l'histoire de sa région natale du värmland (suède), qui lui valut le prix nobel de littérature en 1909 et une durable reconnaissance dans le monde des lettres.
Nils Holgersson, der auf einem kleinen Bauernhof in Schweden lebt, macht seinen Eltern nur Kummer. Er hilft nicht auf dem Hof, sondern heckt ständig böse Streiche aus. Eines Tages wird er zur Strafe von einem Wichtel in einen Däumling verwandelt. Als der zahme Gänserich der Familie sich den Wildgänsen anschließen will, versucht Nils den Vogel daran zu hindern. Doch da er so winzig ist, gelingt es ihm nicht. Vielmehr nimmt der Gänserich den kleinen Nils auf seinem Rücken mit. Eine wunderbare Reise beginnt ...
Traduction Thekla Hammar et Marthe Metzger. Version intégrale. Dans le Värmland, au bord d'un lac imaginaire, Selma Lagerlof nous décrit, avec une ironie au second degré et une tendresse perceptible, les péripéties des personnages d'une société à la fois bonenfant et violente de forestiers et de paysans, d'artisans et de notables dans les années 1820. Son héros, Gosta Berling est un pasteur déchu recueilli dans le manoir d'Ekeby par la puissante « Commandante » Margareta Celsing, maître de sept forges du Värmland. Il y rejoindra douze autres de ces « Cavaliers » qui y vivent de la charité de la Commandante. Leurs tours pendables, leurs exploits et leurs bêtises parfois cruelles ou ceux d'Héros et héroïnes qui leurs sont proches forment la trame de ces contes tour à tour hilarants ou dramatiques. Comment un soldat français, un noble et maître artisan allemand ou un philosophe athée deviennentils des värmlandais et des Cavaliers d'Ekeby ? Quel sera le destin des belles Ebba et Märta Dhona, Anna Sjärnhok, Marianne Sinclaire ou Elisabet Düker ? Laquelle remportera le séduisant, volage et immature Gosta Berling ? Peinture de moeurs et d'une société marquée par une religiosité naïve et superstitieuse, de traditions et de mythes, récit fantastique où des trolls déambulent dans Karlstad voire sciencefiction lorsque l'un des cavaliers invente une voiture automobile, une machine volante ou un soleil miniature en font un roman inclassable.
Pendant qu'Anna Svärd, la colporteuse illettrée et nouvelle fiancée du jeune pasteur Karl Artur Ekenstedt, retourne dans son village du nord en Dalécarlie et annonce son prochain mariage avec un « Monsieur », celuici, sur les conseils de son mauvais ange, Thea Sundler, va créer une scène dans la famille de ses parents, scène au cours de laquelle sa mère fait une attaque. À cette occasion, Karl Artur révèle sa fragilité psychique, fragilité qui ira en s'accentuant. Déshérité, il se marie et vient vivre avec Anna à Korskyrka, où il exerce son ministère de « suffragant ». Thea s'immisce dans la vie du ménage et Anna, handicapée par son manque d'éducation et le sentiment de son infériorité, la contient à grand peine. Alors qu'Anna s'habitue peu à peu à sa nouvelle vie et gagne le respect des villageois, Karl Artur supporte de moins en moins la pauvreté qu'il recherchait et la charge des dix orphelins que le couple a recueillis. Une crise survient après que Thea ait aidé Karl Artur à se débarrasser des enfants qu'Anna avait pris en affection. Anna, enceinte, décide de retourner dans sa famille et Karl Artur résilie sa charge de pasteur pour s'en aller, avec Thea, vivre l'évangile sur les chemins et prêcher dans les foires. Karl Artur et Thea sombrent peu à peu et finissent par être responsables de la mort du baron Adrian Lowenskold et de la fille d'adoption de Charlotte Lowenskold. La malédiction qui exigeait que trois Lowenskold meurent dans la violence s'est accomplie. Recueilli par Charlotte, Karl Artur trouve une rédemption fragile dans les missions d'Afrique. Anna qui a retrouvé les orphelins, revient à Korskyrka et démarre l'exploitation d'une ferme avec les enfants, financée, de mauvais gré, par les Ekenstedt. La vision sociale subtilement critique de Selma Lagerlof trace un portrait vivant des moeurs du 19ème siècle au Värmland.