À 24 ans, Jake Adelstein intègre le service Police Justice du plus grand quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun. Nouvelle recrue, il commence par couvrir des affaires mineures,en étroite collaboration avec la police de Tokyo, allant du vol de sac à main aux vendeurs à la sauvette, jusqu'au jour où un membre de la mafia japonaise le contacte. Jake devient alors l'interlocuteur favori des yakuzas tout en restant un informateur précieux pour la police. Une position dangereuse, inédite et ambivalente, aux frontières du crime, qui incite le jeune journaliste à entrer dans un jeu dont il ne maîtrise par les règles. À mi chemin entre le polar mafieux et l'enquête journalistique, Tokyo Vice est aussi un roman initiatique, un témoignage nerveux, à l'humour subtil, sur la société nippone et le choc des cultures.
"Un récit inestimable, féroce et rigoureux. Adelstein décrit la mafia japonaise comme personne." Roberto Saviano, auteur de Gomorra.
"Captivant... Adelstein ne perd jamais son sens du détail et nous surprend à vouloir sauver avec autant de rage les rebuts de la société." Pico Iyer, Time "Génial. Avec un humour noir et une écriture nerveuse, Adelstein embarque le lecteur dans un voyage sombre à travers les bas fonds de la société japonaise et examine les relations ambiguës entre journalistes, policiers et gangsters. Un récit captivant et raconté avec maîtrise." George Pelecanos
Jake Adelstein en a bien conscience : il ne s'en sortira pas vivant sans aide. Après avoir écrit un article sur Tadamasa Goto, il a tout le Yamaguhi-gumi à ses trousses. Partant du vieux principe selon lequel « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », Jake Adelstein engage un ancien yakuza, Saigo Kato, qui appartenait à la branche ennemie de Goto. En échange ? Jake doit écrire la biographie de son protecteur. À partir de la vie de cet homme qui a connu l'âge d'or des yakuzas, il dresse une fresque épique de la mafia japonaise, des années 1960 à nos jours. C'est Le Parrain au pays du soleil levant, cela commence sur fond de tatouages sophistiqués et se termine dans les milieux de la finance. Entretemps, les yakuzas ont perdu leur sens de l'honneur.
Jusqu'où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ? Mieux encore, jusqu'où iriez-vous pour avoir une bibliothèque remplie de vos livres préférés ? John Gilkey a dérobé pour 200 000 dollars de livres anciens. Son but, réunir une collection à son image. C'était compter sans la ténacité de Ken Sanders, libraire irascible, qui s'improvise détective et mène l'enquête.