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Denoel
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Un soir de novembre 1994, Saleh Omar, soixante-cinq ans, débarque à l'aéroport de Londres, un faux passeport en poche au nom de Mahmud. Dans son ancienne vie, sur l'île de Zanzibar, Saleh possédait une boutique, était marié et père de famille. Aujourd'hui, serrant contre lui un petit sac dans lequel se trouve son bien le plus précieux, une boîte en acajou contenant de l'encens, il demande l'asile à un pays qui ne veut pas de lui.Lorsque le fils du vrai Mahmud apprend que Saleh est en Angleterre, le passé ressurgit brusquement. Confrontés aux clichés que plaquent sur eux les Anglais, les deux hommes se racontent leurs véritables histoires, près d'une autre mer.
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Ode à l'amitié amoureuse et inoubliable instantané du New York des années 60-70, ce récit d'initiation poétique retrace l'ascension de deux jeunes artistes.
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«Quand le moment du départ arriva, tout parut irréel à Yusuf. Il dit adieu à sa mère sur le seuil de la maison et suivit son père et son oncle jusqu'à la gare. Il portait son petit ballot contenant deux shorts, une chemise, un Coran et un vieux chapelet de grès. Il ne lui vint pas à l'esprit, ne fût-ce qu'un instant, qu'il serait peut-être séparé de ses parents pour longtemps ou même qu'il ne les reverrait jamais. Il n'avait pas pensé à demander quand il reviendrait ni pourquoi tout avait été décidé si soudainement.» Quand ses parents disent à Yusuf, douze ans, qu'il va partir séjourner quelque temps chez son oncle Aziz, il est enchanté. Prendre le train, découvrir une grande ville, quel bonheur pour un petit Africain qui n'a jamais quitté son village. Il ne comprend évidemment pas que son père l'a vendu, vendu pour rembourser une dette trop lourde et qu'Aziz, de toute façon, n'est pas son oncle, simplement un riche marchand qui a besoin d'un esclave de plus chez lui. À la suite de Yusuf, nous allons découvrir l'Afrique de l'Est au début de ce siècle, les immenses étendues désertiques que traversent de lentes caravanes, une nature splendide et hostile à la fois où le poids d'une vie peut être celui de quelques gouttes d'eau...
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«Anges de la Désolation, je l'ai écrit à la lueur des bougies... C'est comme une cérémonie religieuse...» Ainsi Jack Kerouac décrit-il le recueillement qui a présidé à la rédaction de ce singulier épisode de la «légende de Duluoz», marqué par un réveil et le commencement d'une vie nouvelle à travers une langue nouvelle. Au cours de l'année qui a précédé la parution du légendaire Sur la route.Kerouac raconte comment son double biographique, vigie accrochée à la pente du pic de la Désolation, a retrouvé «le fil indestructible de la poésie impersonnelle», en dépit des désirs de succès, des promesses de gloire, des atermoiements, des surveillances, de l'hostilité des critiques, de la solitude et de sa propre peur («... les jours, non les heures passaient et je n'avais pas les tripes pour un saut de ce genre...»). Anges de la Désolation, «livre sacré» et sacrilège, est le récit de ce saut accompli, comme il se doit, in extremis. [...]Pierre Guglielmina.
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Malgré la misère qui l'entoure, Hassan Omar, quinze ans, semble promis à un avenir brillant. Mais lorsqu'il emménage en ville, tous ses repères s'effondrent. Hassan Omar vit à Kenge, village portuaire d'un pays d'Afrique de l'Est, à la fin des années 1960. Il habite un modeste logis avec sa famille et grandit dans un climat de violence et de désespoir. Son père est un ivrogne tyrannique et libidineux, sa mère s'est résignée à être malheureuse, ses frères et soeurs tentent d'échapper à ce destin mais ils vivent dans une grande précarité. Hassan est un jeune homme brillant. À la suite d'un soulèvement national, et alors qu'un nouveau gouvernement est en place, il se voit refuser une bourse d'enseignement supérieur dans une université à l'étranger et par là même est privé de la possibilité de poursuivre ses études. Il part s'installer à Nairobi chez un oncle fortuné, dans l'espoir qu'il libère la part de l'héritage familial qui revient de droit à sa mère. Il découvre un monde plus vaste, qui contient sa part de cruauté mais aussi de rédemption. Le premier roman du prix Nobel de littérature, un texte féroce qui explore la collision entre les secrets du passé et les espoirs du futur. "Un roman terrible, particulièrement réussi." The New York Times
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«Le meilleur roman que j'ai lu sur le destin des Juifs.» Philip Roth Josef Roubicek, modeste employé de banque praguois, aime les randonnées, la musique, et mène une vie paisible lorsque arrive l'occupant nazi. Les mois passent, l'homme sait que, comme ses congénères juifs, il va être privé de liberté, convoqué et déporté vers l'est. Commence alors l'attente infernale. Cousue sur sa veste juste au-dessus du coeur, comme le veulent les règles en vigueur, une étoile jaune fait de Josef un étranger dans sa propre ville. Peu à peu, son champ des possibles se restreint. Contraint de rôder aux abords de Prague, d'errer dans les cimetières et de se calfeutrer dans une mansarde avec pour seule compagnie un chat, il s'accroche pour survivre aux choses de la vie - un oignon, un livre, un amour perdu. Admiré notamment par Harold Pinter, Arthur Miller et Philip Roth, ce texte magistral de Jiri Weil, né dans la rage et les larmes, est l'un des plus grands romans jamais écrits sur la Shoah.
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Little man, little man : Une histoire d'enfance
James Baldwin, Yoran Cazac
- Denoël
- Denoel & D'ailleurs
- 18 Septembre 2024
- 9782207182680
TJ, quatre ans, passe ses jours dans son quartier de Harlem a` jouer avec ses meilleurs copains, WT et Blinky-la-Clignoteuse, et a` faire des courses pour ses voisins. A` chaque pas de son apprentissage, ce «Little Man», tout petit homme avec des rêves hauts comme des gratte-ciels, se trouve confronte' au monde adulte et a` ses dures réalités. C'est par sa voix singulière et ses yeux d'enfant que le lecteur découvre de l'intérieur la vie urbaine noire des années 1970, ou` la pauvreté', les inégalités sociales, la violence et la ségrégation continuent de faire leurs ravages. James Baldwin appelait cet ouvrage, introuvable depuis quarante ans, «mon livre d'enfant pour les adultes». Pour l'illustrer, il avait fait appel au peintre parisien Yoran Cazac, l'un de ses amis proches. Le voici enfin publie' en français a` la faveur du centième anniversaire de la naissance de ce maître absolu des lettres américaines.
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«Je me rendais bien compte que, cet été, quelque chose en moi ne tournait pas rond.»Lauréate d'un concours de poésie, Esther Greenwood découvre New York l'été de ses dix-neuf ans. Étourdie par les cocktails, la mode, les flirts et les amitiés fugaces, elle découvre la vie mondaine. Censée s'amuser comme jamais, elle s'ennuie et se trouve progressivement assaillie par des pensées morbides. De retour chez elle, tiraillée entre ses aspirations littéraires et son avenir tout tracé de femme au foyer, elle sombre dans une brutale dépression et se fait interner.D'inspiration autobiographique, ce roman offre un regard intime et déchirant sur la condition féminine, la solitude et la maladie mentale. Célébré pour son humour noir et son portrait acéré de la société patriarcale des années 1950, ce roman est un modèle du genre, unanimement salué par les autrices contemporaines.
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La petite chambre que partage K. avec ses deux frères dans la vallée de San Fernando, en Californie, a juste la place d'accueillir un lit superposé à trois niveaux. Baba, leur père, a perdu son travail en quittant l'Iran pour les États-Unis et la mère a fini par abandonner le domicile, lassée du climat de violence. Le rêve de K., le cadet de la fratrie, est d'être un «vrai» Américain, de jouer au basket et de traîner sur les bords du fleuve Los Angeles avec Johnny et les autres - en particulier avec Johnny. Mais ces rêves sont bouleversés lorsque Baba décide d'embarquer de force ses trois fils à Téhéran, en Iran. Quand ils reviennent quelques mois plus tard en Californie, peu après les attentats du 11 septembre 2001, tout a changé. L'inoubliable portrait d'un enfant devenu adulte trop tôt, qui cherche sa place au sein de sa fratrie, de ses amis et de son pays.
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L'amour des hommes singuliers
Victor Heringer
- Denoël
- Denoel & D'ailleurs
- 2 Janvier 2025
- 9782207180778
Rio, fin des années 1970. Camilo, 13 ans, fils de médecin, vit dans une villa du quartier de Queim, loin des favelas. Malingre, timide et rêveur, il passe le plus clair de son temps avec le personnel de maison. Quand son père accueille Cosme, un adolescent des rues du même âge, Camilo le déteste. Mais deux semaines de cohabitation laissent place à un amour naissant avant leur ultime séparation.
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C'est le printemps. Le moment de l'année où «le paysage donne l'impression de s'ouvrir de toutes parts», avant que le vert explose pour de bon. Dans une voiture, un père et son bébé de trois mois parcourent la campagne suédoise, traversent des champs plantés d'éoliennes. Ils semblent heureux. Mais, au fil des heures, une réalité moins douce se dessine.Épicentre du «Quatuor des saisons», cycle autobiographique conçu autour du nouveau-né de l'auteur, Au printemps est le récit bouleversant d'un jour dans la vie d'un père confronté à un drame familial.
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1975, banlieue de Belfast. Malgré des attentats quotidiens, la jeune Cushla tente de mener une vie normale. La journée, elle enseigne dans une école catholique ; le soir, elle travaille dans le pub familial. Un jour, derrière son bar, elle rencontre Michael, un avocat qui s'est fait un nom en défendant des membres de l'IRA. En dépit du bon sens - l'homme est non seulement protestant mais aussi plus âgé et marié -, Cushla se laisse attirer par lui et son monde sophistiqué. Mais le fragile équilibre de la communauté et du jeune couple se rompt lorsqu'un parent d'élève est laissé pour mort.Aussi tendre qu'impitoyable, Troubles est un drame déchirant d'amour contrarié et de loyautés irréconciliables.
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Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle est danseuse. Ils partagent la même ambition, les mêmes blessures et bientôt un amour aussi fusionnel que tendre.Open Water raconte ce que c'est d'être noir dans une ville qui tantôt vous acclame, tantôt vous rejette. Une ville où l'on vous regarde plutôt que l'on vous voit. Le racisme insidieux qui abîme et la peur qui étreint lorsqu'on sort de chez soi. La violence à laquelle on ne peut échapper et l'amour qui n'y résiste pas.Histoire d'une passion déchirante et réflexion sur la condition noire et la masculinité, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle.
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Alors petit garçon, Ilyas a été arraché à ses parents par les troupes coloniales allemandes de l'est de l'Afrique. Après des années d'absence et de combats, il parvient enfin à regagner la petite ville portuaire de son enfance. Ses parents ne sont plus là et sa soeur adorée Afiya a été adoptée. Hamza fait également son retour dans la ville. Lui n'a pas été rapté pour combattre, mais vendu à un officier irascible et pervers qui l'a marqué à vie. Sans un sou en poche, il cherche un travail et un toit, puis rapidement à conquérir le coeur de la douce Afiya. Alors que ces jeunes survivants tentent de reconstruire leur vie, l'ombre d'une nouvelle guerre menace de les emporter de nouveau. De ces destins qui se croisent et résonnent naîtront les vies d'après, tributaires du poids du passé. Abdulrazak Gurnah parvient une fois de plus à donner magnifiquement corps et voix aux oubliés de l'Histoire.
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Une nuit et ses conséquences. Miriam se réveille un matin auprès e son compagnon, des feuilles mortes dans les cheveux. Son. Bébé dort paisiblement à quelques mètres. Hier soir, elle s'est décidée à les quitter le temps d'une soirée pour retrouver sa vie d'avant. Au programme, aller dans un bar avec une amie, danser, s'amuser, rentrer tard. Mais ce matin, quelque chose ne va pas. Des fragments flous de la nuit lui reviennent - et elle ne sait pas comment traiter ces informations. Dans un état d'hébétude, avec de simples instantanées de la soirée, elle parvient à reconstituer progressivement les événements, entraînant le lecteur dans cette quête courageuse. Un roman aussi intense que captivant qui a été salué pour son courage, sa précision et la complexité des questions qu'il soulève.
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Je voudrais qu'on oublie aussi mes ossements, mais dans un bordel. Et que les femmes s'en servent comme canules pour leurs bocks, comme fume-cigarettes, comme sifflets. Chef-d'oeuvre publié en 1954, Le Quart, roman du poète grec Nikos Kavvadias, est une odyssée moderne d'une noirceur totale. On y suit les errements d'une embarcation sans âge, en route vers la Chine. Cercueil flottant, le cargo et son équipage voguent sans cesse vers d'autres ports, d'autres maraudages, d'autres bordels et d'autres putains. Entre deux escales, les marins grecs qui se trouvent à bord nous livrent sans pudeur leurs misérables existences ; ils ressassent leurs aventures, leurs amours, leurs échecs, avec une amertume et une mélancolie abyssales. À travers la voix de ces hommes de quart qui ne nous épargnent rien de la cruauté et de l'obscénité de leur univers, Kavvadias parle de l'absurdité humaine mais aussi et surtout de la mer, ce lieu mythique que, de Conrad à Cendrars, nul n'a si bien décrit que lui.
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Au coeur de la vie d'un écrivain « Entre vingt et trente ans, cette décennie effroyable, j'avais essayé de prendre part à la vie autour de moi, à la vie normale, à ce que tout un chacun vivait, mais sans y parvenir, et ce sentiment d'échec était si fort, cet éclair d'indignité si intense que peu à peu, sans en être conscient, je me focalisai sur autre chose, me plongeai plus profondément dans la littérature, sans que cela ait l'air d'une retraite, d'un refuge, mais au contraire d'un élan fort et triomphal, et, avant même de m'en rendre compte, c'était devenu ma vie. » Âgé de quarante ans dans ce récit, Knausgaard est à l'aube de sa gloire internationale. Il partage son quotidien entre l'écriture de ce qui sera son grand oeuvre et l'éducation de ses trois enfants en bas âge. Sa vie à Malmö est réglée comme du papier à musique. Jusqu'à ce que son oncle s'oppose à la publication de son premier ouvrage autobiographique. Un interdit qui va le plonger dans une grande angoisse et déséquilibrer profondément sa vie d'homme et de père. Fin de combat est une réflexion bouleversante sur les rapports de Knausgaard à son père et à sa famille. De sa voix singulière, il interroge les textes littéraires et politiques les plus emblématiques du XXe siècle, d'À la recherche du temps perdu à Mein Kampf, pour comprendre la relation mystérieuse qu'entretiennent l'écriture et la vie.
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Les monologues du vagin ; édition intégrale
Eve Ensler
- Denoel
- Denoel & D'ailleurs
- 10 Février 2021
- 9782207162583
11 monologes inédits
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«Je ne peux pas penser que les jours tels qu'on les connaît deviendront autre chose et que ceux d'avant n'existeront plus.» Chiccù Amoresano a dix-neuf ans et vit à Naples avec ses parents. Mais la personne dont il est le plus proche dans la famille, c'est sa grand-mère, avec qui il a passé son enfance - une femme atypique, drôle et profondément généreuse. Lorsqu'il apprend que sa nonna adorée est gravement malade, Chiccù perd pied. Comment survivre à ceux qui nous quittent ? Le jeune homme cherche la réponse sur les marches du bureau de tabac, auprès de Maria Rosaria, en regardant les Vespa s'élancer dans les rues d'un été étouffant. En lisant et en parlant des films. Un roman d'apprentissage d'une grande justesse au coeur d'un Naples populaire, loin des clichés, ainsi qu'un magnifique hommage aux «vies minuscules» et aux liens puissants qui peuvent unir deux générations.
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Un matin de 1899, dans une petite ville côtière d'Afrique de l'Est, Hassanali se met en chemin pour la mosquée dont il est le muezzin. Sa marche est interrompue et son destin vacille lorsqu'il croise la route d'un Anglais épuisé qui s'effondre à ses pieds. Cet homme écrivain, voyageur et orientaliste, se lie bientôt avec le muezzin et lui raconte son existence chahutée. Rapidement, et malgré tout ce qui les sépare, l'étranger voyageur va tomber fou d'amour pour la soeur d'Hassanali. De cette passion naîtra une fille, puis une petite-fille qui auront aussi à subir les conséquences de cet amour maudit. De l'Afrique coloniale au Londres des sixties, Abdulrazak Gurnah fait entendre la fragile voix des réprouvés.
"Adieu Zanzibar est l'oeuvre d'un grand maître" The Guardian. -
Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison
Arto Paasilinna
- Denoel
- Denoel & D'ailleurs
- 27 Mai 2011
- 9782207109991
L'inspecteur principal Jalmari Jyllänketo, la quarantaine sportive, est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise dans l'ouest de la Laponie pour y enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole spécialisée dans la culture biologique d'herbes aromatiques, de sapins de Noël et de champignons, et objet des plus folles rumeurs. L'inspecteur, promu contrôleur du ministère de l'Agriculture pour l'occasion, découvre peu à peu que les immenses champignonnières installées au fond d'une ancienne mine de fer sont en réalité un camp de travail forcé où la patronne de l'exploitation, une veuve au caractère bien trempé, séquestre de petits et gros malfrats ayant échappé aux griffes de la justice. Séduit par la philosophie de l'entreprise - et par la fille de la patronne, Sanna -, l'enquêteur s'embarque corps et âme dans cet étrange projet. Un roman drôle et haletant en forme de réflexion sur l'équité et sur les débordements de la volonté de justice.
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C'est une longue nuit d'août, dans une petite station balnéaire du sud de la Norvège. Les neufs narrateurs de ce roman semblent tous à un croisement de leur vie. Kathrine, pasteure, redoute de rentrer chez elle par peur de croiser son mari. Emil a laissé tomber un bébé par terre plus tôt dans la journée et tente de faire bonne figure auprès de ses amis. Arne, quant à lui, peine à contenir son agacement face à sa femme bipolaire. Iselin se cache derrière la caisse du supermarché où elle travaille, honteuse que son ancien professeur lui pose des questions sur ses études interrompues. Solveig, médecin, prend soin d'un ancien camarade de classe rêveur. Au matin, une immense étoile embrase le ciel et semble se rapprocher dangereusement de la surface de la Terre. D'autres phénomènes étranges surgissent dans la vie des personnages. Quel sens trouver aux forces qui dépassent notre entendement ? Karll Ove Knausgaard signe avec L'Étoile du matin un inoubliable roman choral à l'atmosphère crépusculaire et mélancolique.
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S'il le pouvait, Stephen danserait tout le temps. À l'église avec ses parents et la communauté ghanéenne dont il est issu, dans les caves de son quartier à Londres, avec son amour de jeunesse dont il s'éloigne irrémédiablement, ou seul, en écoutant les vieux disques de son père qu'il aimerait mieux comprendre. Stephen est surtout un musicien, et il joue de la trompette autant qu'il le peut. Mais lorsqu'une tragédie vient frapper le jeune homme, son petit monde s'écroule. Après tout, que peut la musique face à la mort ? Dans une langue mélodieuse, une sorte d'improvisation de jazz, Caleb Azumah Nelson raconte trois étés de la vie d'un jeune homme et nous offre une histoire enchanteresse sur les mondes que nous construisons pour échapper au quotidien.
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La prison de Millbank et ses voleuses, criminelles et faussaires, ses avorteuses et mères maquerelles. C'est dans l'inquiétant climat de l'une des geôles les plus lugubres de l'ère victorienne que Margaret Prior, dame patronnesse, rencontre la charismatique médium spirite Selina Dawes qui, bien qu'incarcérée, ne cesse de clamer son innocence. Au fil des visites, Selina dévoile son étrange histoire, et Margaret est irrésistiblement entraînée dans un monde crépusculaire de séances de spiritisme et d'apparitions, d'esprits insoumis et de passions incontrôlables...
Récit de fantômes et thriller historique, Affinités nous plonge dans l'univers fascinant qui a fait le succès des précédents romans de Sarah Waters. En héritière virtuose de Dickens et de Wilkie Collins, l'auteur nous offre un roman envoûtant où le suspense monte sans répit jusqu'au dénouement final étonnant.