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Portaparole
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Un Coeur simple ouvre le recueil de Trois contes, écrits entre 1875 et 77, époque où Flaubert est harcelé par les tracas financiers de sa nièce adorée, et risque de perdre sa grande maison de Croisset. Une fois le danger passé il se consacre à ce récit où il raconte l'histoire d'une servante prête à sacrifier sa vie aux autres, incapable d'avoir une vie à elle. Jeune elle s'éprend d'amour pour Théodore qui l'abandonne. Puis elle sera une deuxième mère pour Paul et Virginie, les deux enfants de Madame Aubain, qui lui causeront de grands chagrins. Elle aura une grande affection pour son neveu Victor, qui disparaîtra après s'être embarqué. Un jour sa patronne recevra comme cadeau un perroquet, qu'elle n'aime pas et lui donna. Félicité sera alors heureuse, au perroquet elle donnera toute son affection qu'elle croira partagée.
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Je crains plutôt Pétain, si nous lui sommes livrés.
Il nous hait, vous et moi, et toute sa camarilla avec lui. II vous hait parce que c'est l'armée qui a perdu la guerre, et pas le Front populaire et parce qu'il sait que vous le savez. Il me hait parce qu'il avait pu me croire de son camp, avant la guerre, et parce que je lui ai fait manger son chapeau, à Bordeaux, en juin 40. Il m'avait fait arrêter en se fondant sur la dénonciation d'un salopard. Je l'ai obligé à s'excuser, par écrit.
Cela ne s'oublie pas. Hitler peut calculer de sang-froid, pour ce qui nous concerne. Mais pas Pétain... Quelqu'un a dit que les intérêts transigent toujours, les passions jamais. Sous son enveloppe de fausse dignité, ce vieillard n'est plus qu'obsédé de lui-même, remâchant ses haines recuites. Ah oui, décidément, mauvaise impression.
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Caïn, publié en 1821, n'est pas une tragédie au sens classique du terme mais un « mystère » métaphysique aux tonalités baudelairiennes, où dominent les thèmes de la révolte, de la faute et de la culpabilité. Cette pièce noire, tourmentée, qui fit scandale lors de sa parution, fut encensée par Goethe et Shelley et, un siècle plus tard, par Tomasi di Lampedusa.
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Ce livre rapporte fidèlement une enquête de journaliste, qui reconstitue le parcours tourmenté et la découverte du «vieux manteau déchiré« de Marcel Proust, celui-là même que l'écrivain a porté pendant de longues années au point qu'il est devenu inséparable de sa légende, et que des écrivains de son époque, comme Cocteau et Morand, ont décrit dans les belles pages qu'ils lui ont consacrées.
En bonne journaliste, fascinée par le mystère des événements et des coïncidences qui ont marqué ce parcours, Lorenza Foschini nous introduit dans le monde fascinant du Collectionneur prêt à tout pour mettre la main sur des objets, des manuscrits, des éditions rares ou d'autres choses provenant d'écrivains qui ont marqué l'histoire de la littérature. Avec sa connaissance profonde de l'âme humaine, l'auteur met en lumière, en retraçant l'histoire de ce manteau et d'autres objets (meubles, lettres, photos, livres rares), une «histoire« de famille, mystérieuse et passionnante.
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Fräulein Else est une nouvelle d'Arthur Schnitzler, publiée en 1924, rédigée selon la technique du monologue intérieur, à travers laquelle l'auteur révèle les pensées les plus profondes de la jeune protagoniste.
Else, qui a dix-neuf ans, appartient à une famille bourgeoise de la Vienne fin de siècle. Son père, avocat, a une addiction au jeu.
Pendant des vacances dans un luxueux hôtel, à San Martino de Castrozza, la jeune fille reçoit une lettre lui annonçant la tragique situation financière de son père. Il n'y a qu'un moyen pour sauvegarder l'honneur de la famille et préserver son père de la prison : se procurer en vingt-quatre heures trente mille florins. La solution :
Demander de l'argent à un certain von Dorsday, riche marchand qui loge dans le même hôtel et qui n'est pas indifférent au charme de la jeune fille. Mais « tout a un prix en ce monde ».
Edité et présenté par Maurizio Basili.
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Mémoires d'un fidèle serviteur
Rosa Romano Toscani
- Portaparole
- I Venticinque
- 11 Décembre 2013
- 9788897539308
Un roman sur Balzac, unique en son genre: mêlant fiction et faits réels, Rosa Romano Toscani, dans ces pages, propose un portrait de Balzac - sans du reste le nommer - vivant et palpitant, à travers les souvenirs d'un prétendu majordome.
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Solange s'engage dans la Résistance
Antoine Louvard
- Portaparole
- I Venticinque
- 9 Septembre 2015
- 9788897539469
Solange Dubuisson est née à Mamers, dans la Sarthe, le 9 septembre 1922. Quand la guerre éclate, elle suit ses études à l'École Normale d'institutrices du Mans. Dès 1941, elle intègre un groupe de la Résistance puis devient agent de liaison de l'Organisation Civile et Militaire pour laquelle elle effectue de nombreuses missions dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Contrainte de se cacher après l'arrestation de son chef, elle échappe par deux fois à la Gestapo. Elle n'en continue pas moins ses missions, tout en cachant des réfractaires au Sto qui vont ensuite constituer, à Ruillé-sur-Loir, un maquis mis en place avec l'aide de Guy Déliot et Michel Gadois. En compagnie de ses hommes, elle organise des sabotages, recueille des aviateurs anglais, combat les Allemands les armes à la main. Enfin elle participe à la libération de la région de Tours avec le bataillon IV/4 du 65e régiment d'infanterie qu'elle a intégré. Au retour des opérations sur la Loire, elle est nommée chef départemental du service social des Ffi, et assure l'accueil des déportés et des prisonniers. En avril 1945, elle se marie au gendarme Guy Déliot, puis en 1951 le suit en Nouvelle Calédonie où, faute de poste d'enseignement disponible, elle devient Secrétaire générale de la Chambre d'Agriculture de Nouméa. En 1960, après la mort de son mari, en service commandé à la Martinique, elle revient en France avec ses trois enfants pour exercer au Mans son métier d'institutrice, jusqu'à sa retraite en 1978. En 1981, elle se remarie avec Bernard Alexandre. Toujours active, elle est actuellement membre de l'Admd (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité).
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L´occasion de la remise de la Légion d´honneur, en cette année 2020, le journaliste Jean-Louis Montey, star de la télévi- sion, et son épouse Ariane, organisent une réception avec des amis très proches. C´est le moment pour lui de remonter le temps au fil des souvenirs. Trente ans plus tôt, en Provence, au cours d´hivers froids et lugubres : un avocat disparaît un retraité SNCF est assassiné un président de cour d´assises à la retraite est étranglé de même qu´un avocat général. Sauveur Maccia, jeune camar- guais, déjà coupable d´avoir tué une touriste allemande lors de la célèbre Féria de Pâques, est le premier suspecté. Difficile de prouver son innocence, mais le jeune journaliste, tout juste sta- giaire alors, et sa fiancé, s´en mêlent pour découvrir la vérité au-delà des apparences.
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Deux musiciens, Anna et Pietro, engagés pour un concert doivent mettre au point un programme inédit. Pour eux, ce sera le début d'une aventure passionnante : la découverte d'un compositeur à travers son oeuvre.
Le roman retrace l'existence d'un mystérieux personnage - M, en réalité Giuseppe Maria Marangoni (1866-1945) -, célèbre contrebassiste inexplicablement disparu de la scène musicale italienne et internationale pendant près d'un siècle, après une brillante carrière en Italie et aux Amériques.
Tout au long du récit, sa musique émerge peu à peu du silence où elle a été ensevelie, devient le fil conducteur qui relie les différents épisodes et tisse un lien entre le passé et le présent. Les trois personnages vivent de musique et se rencontrent en elle à travers le temps.
Des descriptions de paysages, des atmosphères raréfiées, des personnages scrutés d'un regard à la fois profond et léger étoffent le récit, et la musique de Marangoni innerve certaines pages, constituant la véritable trame dans le canevas de l'écriture.
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L'homme peut-il se rendre possesseur de la nature ? Peut-on breveter le vivant ? Telles sont les questions que se posent les personnages de ce roman. Issaka, le grand chaman qui veille sur une forêt primaire d'une richesse inégalée, Darnton, le botaniste très british, venu dans cette vallée reculée du Kenya répertorier les plantes rares, Vera, la jeune anglaise qui fait revivre des exploitations agricoles sur la réserve familiale. Marius, son frère de lait, qui s'attaque aux grands laboratoires en quête de plantes guérisseuses à breveter.
Alertée par Marius, Vera demande à Darnton d'aider le chaman à protéger les espèces ancestrales des convoitises étrangères, Mais une maladie contagieuse complique leur tâche, surtout lorsqu'ils découvrent que les deux plantes les plus efficaces pour l'éradiquer sont en voie d'extinction. Où trouver d'autres spécimens ? Cette quête les mènera de la forêt de Taïta, au fin fond du Brésil, puis à Londres.
Tout au long de ce périple, les laboratoires ne comptent pas se laisser doubler. D'autant que le passé des uns et des autres les rattrape. Qui est vraiment Darnton ? Même le chaman a un parcours surprenant... L'amitié forte née entre les deux hommes survivra-t-elle aux suspicions ?
Dans Les Voix de la forêt, la passion des végétaux unit tous les personnages et les fait interagir. C'est cet engouement qu'il vous font partager. Après cette lecture, vous ne considérerez jamais plus les plantes de la même manière.
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Paulina c'est l'histoire inoubliable d'une clandestine arrachée à la misère de ses origines et lâchée dans un riche pays occidental abruti par la télévision et la corruption : l'Italie. Alors âgée d'à peine dix ans, Paulina est réveillée au milieu de la nuit et est contrainte à voyager, avec cent-cinquante passagers, dans un ancien chalutier qui autrefois fournissait langoustes, rougets, crabes et espadons aux restaurants de la côte. « Bousculée comme un bagage qu'on est obligé à porter », elle débarque ainsi sur les côtes italiennes.
Sans être victime d'un réseau d'exploitation, une série d'épisodes de dégradation humaine ainsi que son incapacité de jugement, vont la transformer en une « baby-prostituée », prête à satisfaire les perversions d'hommes privés de toute inhibition morale. L'amitié avec une fille de son âge va réveiller ses souvenirs d'enfance, du temps où elle était aimée par ses parents. Sa conscience va l'amener à se construire une personnalité propre sans toutefois réussir à lui épargner les horribles conséquences du crime qu'elle subit. Un homme d'affaires, « ses amis habillés en gris » et un homme au sommet de sa carrière contribuent, de différentes manières, à la faire sombrer dans l'abîme. Elle va cependant s'en sortir grâce à son intelligence et à l'aide d'une partie de l'humanité pas encore corrompue.
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Une quête de la Chaussette Perdue digne de l´épopée du Graal. Au travers de ce conte, l´écrivain ose approcher le grand mystère de la chaussette disparue et tente de lever le voile sur les raisons de cette disparition.
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« L'affaire ressuscita vingt ans plus tard.
Certain candide, découvrant le roman dans un grenier et saisi d'admiration, le fit relire et propagea un nouveau succès.
Les rééditions emplirent les étals des libraires, et réveillèrent les blessures des plus âgés, qui, jadis, avaient découvert avec enthousiasme ce livre, ce livre qui avait, si exagéré que cela paraisse, gâché leurs existences. Or il se trouvait que son auteur était toujours en vie : le moment était venu de le faire parler, pour de bon et par tous les moyens. »
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« Les fleurs blanches des pommiers de Hyde Park éclatent contre un ciel bleu sombre, traversé d'orages et de nostalgies.
Qu'importe. Au bout du voyage il n'y a pas une ville mais une femme, dont la simple présence suffit à combler la ville, à lui donner un sens. Londres n'est qu'un labyrinthe dont l'issue est Julia : toutes les rues convergent vers Kensington. Il n'y a plus de temps mais une distance à franchir, un point à atteindre, une durée que l'urgence mesure douloureusement ».
Une histoire d'amour qui est aussi une quête de son identité et de son double. Lucidité et passion, doutes et évidences, plénitude sans cesse trouvée et perdue : les contradictions s'accumulent pendant que Julia et Alexandre se cherchent entre Paris et Londres, les absences et les voyages, les mots et les ellipses, les livres, les tableaux et les scènes de théâtre. L'errance géographique et métaphorique de deux êtres enfantins et exigeants qui refusent d'accepter cette vérité rimbaldienne, que la vraie vie n'existe pas.
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« Il appartient, par sa naissance, à ce mois de septembre qui annonce le déclin de l'année et les premières journées grises et brumeuses. Sa journée de travail terminée, il se dirige vers l'un des bus de l'usine qui va le déposer à l'entrée de la ville.» Ainsi commence l'histoire d'un homme sensible à l'approche de l'automne, saison entre toutes préférées et qui a trouvé son égalité d'âme dans la solitude et le bien-être que lui procurent l'étude en général et la lecture en particulier. Dans sa « chambre-refuge », son île, sa tanière, il est comme abrité dans un chaud vêtement où il peut restaurer sa sérénité. Il s'y sent bien, pour lire, écrire et méditer, entouré de ses livres et de la quiétude de ses objets familiers.
Rien ne devrait altérer un rythme de vie si bien établi. Demain, un jour entre les autres, il s'accordera une journée de repos, une pause, qu'il multiplie ces derniers mois.
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Quel que soit le récit, il se doit de commencer par une scène idyllique dépeignant un bonheur paisible et sans nuage pour mieux laisser craindre un malheur sous-jacent qui ne devrait pas tarder à frapper, le drame qui se noue et dont on ne perçoit rien encore. Je déroge à cet effet littéraire en commençant par une longue scène d'effroi, celui que j'ai ressenti en partant de chez moi pour prendre le Grande Anversa.
Après un moment d'euphorie dans les jours suivant l'achat de mon billet, je me mets à douter secrètement de l'opportunité de ce voyage, doute qui se transforme en crainte, puis en frousse pure et simple, je suis progressivement envahi par la peur croissante de l'inconnu, de l'insécurité, des défaillances ou des douleurs de ce corps qui vont complètement pourrir mon plaisir. J'en arrive au point où le capitaine m'abandonne dans un port perdu au fin fond de la Turquie où je me fais voler mes papiers, mon argent, obligé de mendier pour gagner Istanbul et trouver le Consulat (penser à prendre l'adresse) ou condamné à une mort solitaire et atrocement pénible dans un bidonville au fin fond de la Mer Noire. « L'arrogance obscène de l'imbécillité triomphante », rend Paris irrespirable, il faut bien s'en soustraire. Partir, c'est aussi le plaisir d'aller à la rencontre de l'inconnu, quitte à connaître l'inconfort, la solitude. Richard Laborier se laisse alors transporter dans un monde où les distances et les conventions sont abolies, dans ces grands cargos surchargés de voitures ou d'énormes containers métalliques, cette arrière-cuisine de la société de consommation mondialisée. Interrogeant le muet horizon de la pleine mer, il débarque enfin dans des ports commerciaux fades et inhospitaliers, qui pourtant le fascinent. Ces lettres, conçues pour des amis restés à quai, constituent un journal de ces voyages, drôle, fin, intelligent... « Donc, je cargote et je me fiche complètement que ce soit à la mode ou non. »
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À la mort de sa grand-mère, Serena, la narratrice, hérite d'un appartement de neuf pièces situé à Bastia. Inspirée par les lieux de ses origines, poursuivant, à travers la trame de son histoire, le fil rouge énigmatique et terrifiant d'une tragédie personnelle, elle nous invite à partager son questionnement du réel en une vision poétique du monde. Explorant la mémoire de ces pièces, au cours de l'écriture, elle nous livre de petites scènes du passé, souvent poignantes, parfois cocasses, dont la signification se trouve intimement liée au caractère des personnages, et finit par rassembler, parmi les souvenirs, drames et témoignages d'époques différentes.
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Ce livre est un témoignage insolite et poignant. Alors que le Cambodge vient d'obtenir l'indépendance du protectorat français, une très jeune et jolie femme française y débarque pour rejoindre son mari qui vient d'entamer une carrière de diplomate. C'est l'année 1947 et, contrairement à son voisin le Vietnam où la rébellion gronde, le Cambodge bouddhiste et francophile est un havre de paix. Le couple y connaît, assez vite, le charme de la vie provinciale et le privilège de faire partie du petit groupe des familiers du roi Norodom Sihanouk, lequel étant âgé de vingt-cinq ans aime bien la danse et les chevaux. La jeune femme vit à l'ombre de son mari, se contentant d'une vie tranquille sans secousses - « les jours, occupés de petits riens, passent vite » -, elle nettoie les crottes de souris et chasse les cafards, meuble sa maison, lit Proust, Zola, Balzac, écrit des lettres et confie au journal quelques pensées plus intimes. Au fil des jours sa personnalité se dessine.
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La vie de Gustave serait d'une extrême banalité si le hasard ne plaçait pas sur son chemin d'étranges rencontres.
Si chaque homme porte en lui un imaginaire façonné dans l'enfance, certains, les plus pragmatiques, le mettent de côté alors que d'autres, les rêveurs, lui laissent une place de choix. Gustave est de ces derniers et c'est un maître de la godille entre la réalité et son monde onirique. C'est ainsi que, partagé entre son imagination et les exigences de la vie et les renoncements qu'elle impose et auxquels la sagesse commande de consentir, Gustave se laisse entraîner dans un voyage qui le mènera aux confins du monde.
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Déjà en 1995, en France, le gazole augmentait, on parlait de la pollution du diésel et la technocratie régulatrice était en marche. Écrite il y a vingt-cinq ans, cette dystopie imagine un mouvement social qui ressemble étonnamment à celui des Gilets Jaunes et raconte tout ce qui en est découlé pour une prospérité renouvelée du capitalisme.
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Un premier roman percutant, à la fois réaliste et fantastique.? Jouant sur la notion d'anticipation, Le Coup d'avance raconte, par la voix d'un narrateur aussi mystérieux qu'original, l'histoire d'une belle amitié sacrifiée sur l'autel de la technologie. Romuald, génie de l'intelligence numérique, usé et solitaire, est la victime d'un dysfonctionnement temporel, un mal étrange qui lui fait vivre deux fois la même heure. Dans l'espoir d'en tirer profit, son ami d'enfance Hubert - salarié dans la même entreprise que Romuald - l'entraîne dans un projet «?innovant?» et machiavélique, afin de revendre à prix d'or les données enregistrées dans la première heure.
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