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Apres La Lune
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Constantin tourne en rond. Sa femme Anaïs est morte, il n'a plus le goût de vivre. Pour "faire le deuil", quoi de mieux qu'un voyage ? Ça tombe bien, il est invité à Tanger. "Tanger-la-trahison", ville de tous les dangers. Entre la médina et son souk aux parfums d'épices, le port et ses trafics louches, ses enfants perdus qui cherchent à survivre, les sicaires du roi Hassan II en embuscade, son séjour ne sera pas de tout repos... Avec toujours, en toile de fond obsédante, la mer Méditerranée, prompte à engloutir, sous un soleil trompeur, les frêles humains qui s'y risquent pour échapper à leur misérable destin... Mi-polar, mi-roman d'aventure, la saga de Constantin le Grec a démarré en 1998 avec Le baiser du congre. Au travers des tribulations d'un baroudeur au grand coeur qui lui ressemble comme un frère, Del Pappas raconte un demi-siècle de l'histoire de Marseille avec une sincérité gourmande qui explique le succès de cette série, désormais publiée chez Après la Lune.
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Les aventures de Constantin le Grec Tome 19 ; joyeux Noël Constantin !
Gilles Del Pappas
- Apres La Lune
- 15 Mars 2012
- 9782352270720
Après son séjour éprouvant à Tanger (L'année de tous les Tanger), Constantin est de retour à Marseille, bien décidé à passer un Noël tranquille avec sa famille et ses amis sur le petit bateau où il vit.
Mais voilà que Wola, une militante de la Fraction armée rouge rencontrée autrefois dans les montagnes d'Afghanistan, surgit dans la vie de notre héros. Les retrouvailles avec la belle Allemande, poursuivie par une bande de malfrats sans foi ni loi, vont perturber les projets familiaux du Grec, rattrapé avec fracas par son passé. Dans cet épisode, plus politique, plus " en tension " que les précédents, Del Pappas évoque les douloureuses " années de plomb " qui ensanglantèrent l'Allemagne, l'Italie et, dans une moindre mesure, la France des années 80.
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Tandis que la France plonge dans la crise et que les usines ferment les unes après les autres, en Lorraine, quatre ouvriers décident de passer à l'action directe : arroser de purin ceux qu'ils considèrent comme responsables. La philosophie de la F.A.R.C.E. va se répandre comme une traînée de poudre. Politiques, financiers, notables, personne n'est épargné. Un matin, tout bascule. L'ancien contremaître est retrouvé mort, la tête dans un seau de purin.
Un tract signé F.A.R.C.E. revendique l'attentat. Les chiens sont lâchés, et ils sont enragés. Vive la F.A.R.C.E. ! renoue avec une longue tradition de polar social fortement teinté d'humour et d'humanité. Zilber Karevski dresse le portrait touchant d'êtres humains qui se débattent, avec leurs faiblesses, leur rage, leurs contradictions, dans un monde où les puissances de l'argent règnent sans partage.
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Dans le petit village limousin de Dompierre, le tourisme vert est florissant en ce bel été ensoleillé.
Le seul qui ne soit pas à la fête, c'est André Pourrat, qui découvre dans son gîte rural les corps égorgés d'un couple d'Allemands apparemment sans histoire. Les enquêteurs Bastien Lenoir et Philippe Gonay vont longtemps piétiner, avant que leur ami Maxime Léobon, journaliste à Limoges, ne les aiguille sur une obscure nébuleuse terroriste européenne proche de milieux nationalistes celtes. Quant à Lucas Champinaud l'équarrisseur, un taiseux qui n'aime ni hommes ni bêtes, témoin du crime, il décide de donner un peu de piquant à sa vie en faisant chanter le commanditaire du double assassinat, et découvrira à ses dépens que la quête de la vérité, si elle peut constituer un excellent antidote à la monotonie, n'est pas toujours très bien récompensée.
Après Lo Cro do Diable et Le ranch of Léon (Après la. Lune), Serge Vacher nous entraîne encore une fois au coeur d'un Limousin décidément bien ancré aux portes du XXIe siècle.
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Léon Combes traîne son ennui dans la grande ville de Limoges. De soirées insipides en stages inutiles, les journées se suivent, fades et déprimantes. Même les potes, les petits concerts, les apéros rituels n'arrivent plus à éclaircir son horizon. Une lettre va bouleverser ce désenchantement. Le vieil oncle Gabriel vient de lui laisser un bel héritage : petite propriété, coquette somme d'argent. De quoi voir le monde avec les lunettes de l'aventurier. Mais le notaire a oublié de préciser un détail. En codicille, Tonton Gaby a laissé dans sa cave, outre quelques bouteilles bienvenues, un squelette tout beau, tout propre, qui nous transporte quelques années en arrière, au bord de la Combade. Qui est ce mort ? Que fait-il ici ? Il faudra à Bastien Lenoir et Philippe Gonay, les deux flics envoyés dans le village, beaucoup de tact et d'astuce pour éclaircir le mystère. Après Lo Cro do Diable (Après la Lune, 2010), Serge Vacher nous entraîne encore une fois au coeur d'un Limousin décidément bien ancré aux portes du XXIe siècle.
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En périphérie parisienne, aux abords d'une voie ferrée, des cabanons s'alignent. C'est le domaine des Gueux : Môme, Boc, Betty, Luigi, Capo et Krishna, ces marginaux ont trouvé là un espace de vie que personne ne songe à leur contester. Leur train-train va être perturbé par la mort de trois femmes retrouvées découpées sur les voies. Suicides ? Meurtres ? Crimes en série perpétrés par le Dingue, ce mystérieux tueur insaisisable ? Au capitaine Évariste Blond et à sa stagiaire Christelle Augier de le déterminer.
Au-delà de l'affaire criminelle, qui réserve son lot de sur-prises, la richesse de ce roman réside dans son humanité : des flics aux "gueux", tous les protagonistes sont justes et attachants. Hervé Sard livre une réflexion singulière sur le bonheur, le nécessaire et le superflu, les préjugés, la consommation de masse. Avec cette question en filigrane : combien de temps encore les gueux auront-ils une (petite) place dans ce monde sans pitié pour les parias ?
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Ils ont la grâce, l'innocence malicieuse, parfois cruelle.
Ce sont des adolescents. Ils crient leur tendresse, leur rage, et racontent la vie dans la " Réserve ". Ils se jouent des adultes figés dans la lâcheté et I'hypocrisie du système. La loi est renversée : les jeunes deviennent les maîtres. Une cabale infernale contre un de leurs professeurs, " Ultralucide ", va faire exploser la machine. Le roman noir, qui explore le chaos de la société, ne s'aventure pas souvent sur le terrain de la violence l'école.
Sylvie Cohen, qui sait de quoi elle parle, répare cet oubli avec ce western choral d'une brûlante actualité, où le rire donne la réplique à la férocité, et qui décrit de l'intérieur une réalité dérangeante, à contre. courant des idées reçues.
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La vie de Richard Lenoir, rêveur criblé de dettes, est un naufrage. Il décide de mettre fin à ses jours en jetant sa voiture contre la banque qui lui a refusé un crédit. Mais ça ne se passe pas comme prévu. Il est percuté par une autre automobile dont le conducteur, fils de Solonik, un puissant mafieux russe, perd la vue dans l'accident. Solonik veut prélever les cornées de Richard Lenoir afin de rendre la vue à son rejeton. Lenoir refusant de se soumettre, on tue son ex-femme et on enlève sa fille, dont les cornées sont compatibles. Richard Lenoir va se rebeller, avec la complicité d'un chauffeur de taxi parisien asiatique totalement déjanté et d'une femme qui a pris les traits de sa seule richesse : le portrait d'une esclave romaine qui a vécu 2 000 ans plus tôt.
Avec son sens aigu de la dramaturgie, ses personnages perturbants, complexes, côtoyant la folie, les polars de Michel Chevron font mouche à tous les coups. Icône, son cinquième roman, ne déroge pas à la règle.
Après Séraphine, la « lionne » pyschopathe de Fille de sang qui tue lorsqu'elle se sent menacée, après Néron le tueur italien des Purifiants qui conserve dans une « chambre nuptiale » l'épouse assassinée, après les « kafkas » de son Poulpe fantastique J'irai faire Kafka sur vos tombes, Chevron revient en pleine forme, avec un « casting » détonnant : un mafieux russe sans pitié, un homme de main intello qui partage la vie d'une vipère, un couple de tueurs pornographes, sans oublier le héros, Richard Lenoir, survivant romantique amoureux d'une icône qu'il retrouve sous les traits de Nanah, l'ex-prostituée qui semble avoir traversé la Méditerranée uniquement pour se retrouver sur son chemin...
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Nous sommes en 2037 ; Les super-héros ne sont plus ce qu'ils étaient.
Pendant plus de vingt ans ils ont rêvé d'un ennemi digne des bandes dessinées que lisaient leurs parents. Mais le " croque-mitaine " n'est jamais venu. Et les héros ont vieilli. Homme bionique employé par les services secrets helvétiques, Louis Lartigue est chargé de détruire une créature qui prolifère en dévorant ses victimes de l'intérieur. Il reconstitue la folle équipe de sa jeunesse, au temps de l'héroïsme masqué et des premières amours.
Sans le savoir, Lartigue et ses amis se lancent à l'assaut du cauchemar rêvé de leur enfance. La confrontation sera épique, brutale, mystique. Cette fois il ne s'agit plus seulement de s'amuser. La bête a faim, et les puissances occultes qui la commandent ne veulent pas de survivants. Après Sansalina, western métaphysique paru chez Après la Lune en 2007 et réédité en Folio policier, Nicolas Millet revient en force avec ce thriller sauvage, à la fois nostalgique et inquiétant, et réussit à renouveler le genre pourtant très codé, et désormais classique, des super-héros.
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Les aventures de Constantin le Grec Tome 17 ; Constantin et les quarante canards
Gilles Del Pappas
- Apres La Lune
- 15 Novembre 2010
- 9782352270539
Mi-polar, mi-roman d'aventure, la saga de Constantin le Grec a démarré en 1998 avec Le baiser du congre. Au travers des tribulations d'un baroudeur au grand coeur qui lui ressemble comme un frère, Del Pappas raconte un demi-siècle de l'histoire de Marseille avec une sincérité gourmande qui explique le succès de cette série, désormais publiée chez Après la Lune. 1985. Marseille pleure son maire Gaston Defferre. Constantin, lui, pleure sa girelle, Anaïs. Celle-ci, avec qui il venait tout juste de jeter l'ancre dans le port de l'Estaque, a disparu. Constantin le voyageur reprend son sac et la route. Sa quête le conduit à New York, la grande ville cosmopolite où il vécut autrefois, et qui lui rappelle par certains côtés Marseille. Il va se trouver confronté à des tueurs latinos sauvages, un chauffeur de taxi déjanté, un fou de John Lennon et une tripotée de canards caquetants.
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De gaulle, van gogh, ma femme et moi
Rebous Jean Jac
- Apres La Lune
- Lunes Blafardes
- 14 Octobre 2006
- 9782352270232
Il faut que cette photo fasse le tour du monde, mes amis ! Le monde entier doit savoir que sans Vincent Van Gogh, le général de Gaulle n'aurait été qu'un insignifiant moucheron sur le pare-brise de la Création...
Ou pachou pachou paya ! Nous avons levé ce qu'il restait de nos verres à la géniale harangue d'un Philippe Sollex porté par la grâce. - Ou pachou pachou paya ! C'est à ce moment-là que les loufiats de la Closerie des Lilas, excédés, nous ont foutus dehors, Sollex, sainte Cathy la partouzeuse, l'écrivain dépressif au regard de poisson mort - un dénommé Michel Welbeck -, Chavanel, le petit Grudé et moi, Bernard Maresquier, gaulliste retraité de la chaussure, obsédé par les chevilles des femmes et le souvenir ému de tante Yvonne.
Dans deux jours, Vincent Van Gogh va mourir. Dans quatre mois, Charles de Gaulle va naître. Mais ils vont se rencontrer. Un OVNI littéraire savamment déjanté, où l'on rit beaucoup, à l'instar de Poste mortem (Folio policier).
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carla montalban, chef de groupe de la brigade criminelle de lyon, enquête sur des meurtres qui semblent impliquer sa propre famille, liée à l'opus dei.
ses investigations vont la conduire au coeur de l'affaire matesa, le scandale politico-financier espagnol qui éclaboussa les giscard d'estaing dans les années 70, au temps des républicains indépendants et de l'assassinat du député jean de broglie. de lyon à l'irlande en passant par l'argentine, camino 999 décrypte les relations troubles entre le pouvoir et l'argent au sein de la santa mafia, bras armé du vatican.
après la colère des enfants déchus, couronné par le grand prix de littérature policière et le prix sang d'encre 2006, catherine fradier impose sa marque avec ce thriller mené tambour battant et accède au titre de reine française du crime, à l'égal de ses consoeurs anglo-saxonnes.
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Férey et Couronne ont en commun une salutaire manière de tordre le cou aux bonnes manières romanesques. Ces quatre textes peuvent se lire comme les fragments d'une même « effervescence organique ». La Marie de Fond de cale, c'est un peu le double de la Zita de La Décalcomanie. L'une réussit son suicide, l'autre le rate et réussit à vivre, en portant en elle les pépites dhumanité qui font défaut à l'autre.
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Nancy, mars 2009. Maude Meyer a trente ans et vit chez ses parents, mais elle rêve encore d'une carrière de grand reporter. Ses potes ne sont guère mieux lotis. Guillaume, le guitariste raté, alcoolique cynique, Raoul, l'intello qui s'enferme dans sa barre HLM, ces post-punks géniaux et désespérés en ont marre de rester passifs. Leur seule certitude, c'est que la France va replonger dans la terreur. Contre la barbarie de l'ultralibéralisme, ils décident de prendre les devants. Et les armes. Trente-cinq ans après Nada de Jean-Patrick Manchette, les combats ont muté. Le Grand soir est mort et la Révolution est au placard. La lutte contre l'impérialisme US des années 70 a laissé place à la lutte contre le rouleau-compresseur de la mondialisation. Et Manchette a trouvé un digne héritier en la personne de Pierre Brasseur, qui réussit à dynamiter les codes du roman comportementaliste avec ce polar emblématique de la France des années 2010, où la révolte claque comme un coup de feu sur une barricade.
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Pain perdu chez les vilains
Jean-jacques Reboux
- Apres La Lune
- Lunes Blafardes
- 31 Mai 2012
- 9782352270744
Assassiné, les poches bourrées de miettes de pain. Vengeance ? Règlement de comptes politique ? A deux ans des présidentielles de 1995, le commissaire Coltraz se demande si la farce n'est pas un rideau de fumée destiné à camoufler un complot au sein du RPR, où certaines jeunes pousses aux dents longues aimeraient être calife à la place du calife.
Et la psychose s'installe. D'autres notables sont victimes de l'émietteur. Des plaisantins dévalisent les boulangeries. Julien Dauthuille, journaliste à Détective et ami de Coltraz, se fait tabasser par les chiens de garde lepénistes de Poitrenoud-Chaussures. Les obsèques du maire, en présence de Chirac, sont attendues avec angoisse par les autorités, qui craignent, à juste titre, une apothéose apocalytique.
Vingt ans après sa première parution en 1992, revoici le premier roman de Jean-Jacques Reboux, totalement réécrit. Entre farce ubuesque et politique-fiction, Pain perdu chez les Vilains préfigure des romans inclassables tels que Poste mortem, Le Massacre des innocents (Folio policier), De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi, ou encore Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy).
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Considéré par certains africains comme la réincarnation de che guevara, le chien jaune hante le dakar-bamako, où vient de prendre place mme diop, détective privée à dakar, chargée de retrouver une jeune française disparue dans l'envoûtant " train bleu ".
Mme diop y croisera un espion américain, un sosie de sarkozy, un ex-enfant soldat libérien reconverti dans le trafic d'uranium, un inquiétant tueur à la machette, des barbouzes, un reporter du guardian désenchanté, un adolescent paumé accroché à sa radio. tout le monde a vu la disparue, une jeune fille aux cheveux rouges, et, surtout, surtout, le mystérieux chien jaune qui l'accompagnait... avec ce "train movie ", cocktail d'action, de comédie burlesque, de mystère, pierre cherruau met le doigt sur une réalité africaine tragique, à travers l'actualité dramatique des émigrants prêts à affronter la mort en mer pour échapper à la mort en terre afrique.
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A première vue, l'image était ordinaire.
Un casier de caoutchouc noir. un casier à bulots comme pierrot en relevait par centaines depuis qu'il était matelot sur la brailleuse. pourtant, à y regarder de plus près, les escargots de mer agglutinés au fond du trou, scotchés à leur proie, n'en avaient pas terminé avec leur appât. un morceau de roussette ? certainement pas. plutôt un membre dépecé, pourvu par endroits de lambeaux étiolés de chair blanche.
Pierrot l'aurait juré : de la chair humaine. roman noir d'atmosphère entre simenon et daeninckx, corps-morts est l'occasion pour sylvie rouch de dresser un portrait réaliste et attachant des gens de la mer, à travers le quotidien souvent rude des bulotiers de granville, en cotentin.
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" Qui a tué ? " La question importe peu.
Seule compte l'épouvantable et éternelle interrogation : la culpabilité que chacun traîne derrière soi. La fatigue, le manque de sommeil poussent les plus faibles à l'aveu. On avoue un crime que l'on n'a pas commis pour oublier une autre culpabilité, celle du tréfonds des âges qui poursuit chaque homme. Jusqu'à la chute. Car les hommes, que l'on soit comme Steiner la victime expiatoire, comme Lucarelli le témoin compatissant, ou même comme Théron le flic désenchanté, n'attendent pas toujours d'être parvenus au bout du chemin pour s'effondrer.
Dans la lignée de Reno, Nevada, Sylvie Cohen continue d'explorer avec acuité les dessous de l'âme humaine. Un roman-requiem où la vie et la mort se livrent une lutte âpre, désespérée.
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Simon, grand fauve solitaire, père d'un Julien de dix ans, mène une existence chaotique.
Mais ça pourrait être pire. Jusqu'au jour où des malfrats kidnappent Julien, avec ce chantage à la clef : pour revoir son fils vivant, il lui faudra retrouver son propre père, ancien truand qu'il croyait mort... et enterré. Commence alors un douloureux voyage. Avec, en bout de course, la reconstitution de la parentèle éclatée. Maman est une ancienne prostituée repliée sur son mutisme. Papa un ours mal léché, pas paternel pour deux sous.
Alors, forcément, tout cela va faire mal, très mal. Ce quatrième roman d'Olivier Thiébaut, moins noir que les précédents, est porté par un humanisme à la mesure de cette histoire qui, finalement, fait du bien.
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Bruxelles.
Années 2000. Youssef, jeune immigré turc fou de BD, de comics et de mangas, dessinateur en herbe, rêve de traverser la vie comme un super-héros. Ses voeux seront exaucés ! La Banshee (fliquette révoquée traquée), les Flics Magiques (tarés fascistoïdes lancés aux trousses de la belle), Noburu Sawaga (mangaka nippon défilé), Bozoss (ex-skin déjanté), la Malévole (apprentie vampire exaltée) vont croiser sa route.
Combats de rues épiques, vengeances sans pitié, alliances contre-nature : Youssef " le Revenant " apprendra à ses dépens que, chez les super-héors comme dans la vie réelle, on ne rigole pas avec la morale, et que la veuve et l'orphelin ne sont pas à la fête ! Après six ans d'absence, Laurent fétis, le surdoué précoce de la Série Noire (Le Mal du double bang) revient en force - et en pleine forme. Industrielle romance, un petit bijou d'humour et d'action, irrésistible et survitaminé, qui évoque l'atmosphère des films des frères Coen de la grande époque et pourrait séduire un Tim Burton inspiré - pardonnez le pléonasme !