Étalée sur trois années, de 1943 à 1946, l'épuration dite sauvage a fait une petite centaine de victimes en Normandie. Cette petite centaine est à confronter avec l'épuration légale réalisée entre 1944 et 1947 : 39 sont fusillés après avoir été condamnés à mort par une cour de justice. Dès 1943 certains résistants ne pouvaient attendre la restauration de la République et commençaient à éliminer des collaborateurs qu'ils jugeaient dangereux pour la Résistance. Décidée hors de tout cadre légal ou parfois après un simulacre de jugement, l'épuration extra-judiciaire s'exerçait rapidement et avec violence, prenant un aspect exutoire à l'exemple de la tonte des femmes. En Normandie, l'épuration dite sauvage fut relativement modérée, le souhait des nouveaux gouvernants français étant d'éviter à tout prix une guerre civile entre les Français.
Les Alliés s'étant rendus maîtres de toute l'Afrique du Nord en mai 1943, la mission des U-Boote en Méditerranée change. Désormais, ils doivent protéger la « forteresse Europe » face aux futurs débarquements alliés. Cinq sous-marins partent contre le débarquement allié en Sicile en juillet 1943, qui n'est cependant pas stoppé. Dans les arsenaux de Toulon et de Pola, les sous-marins reçoivent une nouvelle double-plateforme à l'arrière du kiosque afin d'augmenter leur armement antiaérien contre les avions, avec 8 canons de 20 mm. En septembre 1943, six commandants chevronnés appareillent pour tenter de stopper le débarquement allié à Salerne, des succès sont enregistrés. L'utilisation de torpilles acoustiques à partir de novembre leur permet également de couler davantage de navires de guerre ennemis. En décembre, les travaux de construction d'une base sous-marine à Marseille sont stoppés par un bombardement massif... Début 1944, les sous-marins de la Grande Bleue luttent contre les navires ravitaillant la tête de pont alliée d'Anzio, une 17e Croix de Chevalier « méditerranéenne » est décernée. Le 16 mai 1944, un 62e U-Boot passe encore le détroit de Gibraltar, ce sera le dernier renfort... Les submersibles, à découvert dans le port de Toulon en attente d'un schnorchel, sont progressivement mis hors service par des bombardements américains... Un seul appareille de Toulon face à l'armada alliée réunie pour le débarquement de Provence le 15 août. Trois U-Boote, équipés du schnorchel et réfugiés en Méditerranée orientale, survivent encore jusqu'en septembre 1944...
Du Jour J, tout le monde connaît les parachutistes américains largués sur Sainte-Mère-Eglise, le bain de sang à Omaha Beach, la prise héroïque de la Pointe du Hoc ou encore le débarquement des 177 commandos français à Ouistreham. On en oublie qu'au milieu de ce front il y a un secteur, Gold Beach, où l'offensive alliée s'est révélée particulièrement efficace, au point que les 25 000 Britanniques ayant pris pied sur les plages d'Asnelles et de Ver-sur-Mer auront atteint la plupart de leurs objectifs au soir du 6 juin, notamment le contrôle de l'axe Caen-Bayeux, et qu'ils auront libéré Bayeux dès le lendemain. Mais Gold Beach, c'est aussi l'extraordinaire prouesse technologique que constituent la construction du port artificiel d'Arromanches et la transformation de Port-en-Bessin en port pétrolier pour ravitailler l'ensemble de l'armada alliée. Et c'est dans le secteur de Gold Beach que le sergent Stan Hallis a reçu en récompense de ses actes de bravoure la seule Victoria Cross (la plus prestigieuse des décorations britanniques) décernée en Normandie. C'est pour toutes ces raisons que le gouvernement britannique a choisi Gold Beach, et plus précisément la commune de Ver-sur-Mer, pour édifier un Mémorial portant les noms des quelque 21 000 soldats du Royaume-Uni tués le D-Day ou durant la bataille de Normandie. Il fallait donc un livre pour que Gold Beach retrouve enfin aux yeux de l'Histoire la place qui doit être la sienne parmi les cinq plages du Débarquement. Grâce à l'exceptionnelle documentation réunie depuis plus d'un demi-siècle par Philippe Bauduin, spécialiste reconnu du Jour J et natif de Ver-sur-Mer, cet ouvrage richement illustré, rappelle les enjeux de ce secteur clé du Jour J et relate les faits qui s'y sont déroulés, au plus près de ses acteurs.Après le succès de Jour J, ce qu'on ne vous a pas dit, les secrets du Débarquement, publié en 2016, Philippe Bauduin et Jean-Charles Stasi poursuivent leur collaboration avec ce nouvel ouvrage consacré au 6 juin 1944.
Poursuivant sa série sur les Sturmgeschütze des Waffen-SS, dans ce 3e tome, Pierre Tiquet étudie trois grandes unités impliquées sur des théâtres d'opérations souvent secondaires : deux divisions de montagne - les 6e et 7e -, puis une de cavalerie - la 8e -. Souvent moins évoquées, elles sont cependant passionnantes et ont été confrontées à des combats opiniâtres. La « Nord » étant pour l'essentiel engagée sur le front de Laponie, très inhospitalier, ses StuG. y ont une existence limitée, peu appropriés au terrain du Grand Nord. Également Gebirgs-Division, la « Prinz Eugen » sert principalement dans les montagnes yougoslaves contre les partisans de Tito, quoiqu'en Serbie, sa batterie de StuG. 40 s'illustrera avec brio contre l'Armée rouge, avec à sa tête l'Ostuf. Harry Paletta. Enfin, sont évoqués les canons d'assaut de la « Florian Geyer », elle aussi largement engagée en contre-guérilla, avant de l'être contre les Soviétiques en Ukraine, en Transylvanie et lors de la terrible bataille d'encerclement de Budapest.C'est également l'occasion pour l'auteur de mettre en relief l'engagement plus général de chacune de ces divisions, avec des photographies largement inédites, voire des reportages uniques, en évoquant aussi leurs formations de Panzerjäger et de chars de combat. Agréable à lire, l'ouvrage est enrichi de cartes et profils en couleurs, mais aussi de biographies précises et documentées de plusieurs figures emblématiques de ces trois grandes unités - Matthias Kleinheisterkamp, Otto Kumm ou encore Hermann Fegelein
11 novembre 1918. La victoire inachevée ... La France croit avoir gagné la guerre, elle n'a gagné qu'une paix précaire.
Ce constat dramatique est le point de départ d'un long chemin de croix qui va mener inexorablement le pays, vers le dénouement de juin 1940. Au fil des stations de ce chemin de croix, la France, en totale contradiction entre sa politique étrangère et sa politique de défense, va aller de désillusions en démissions, sans jamais prendre conscience qu'elle n'avait pas ou ne s'est pas donné les moyens de ses ambitions.
La déception du Traité de Versailles, l'arrogance des années d'occupation en Rhénanie, l'illusion du pacte de Locarno, le choix de la défensive alors qu'elle a accordé sa garantie à de nombreux pays avec lesquels elle n'a aucune frontière commune, la passivité face à la montée en puissance allemande, le manque de réaction suite à la neutralité belge, la démission de Munich, tout cela ne pouvait que conduire à une entrée en guerre mal préparée et mal gérée.
Lorsque le 10 mai 1940, l'Allemagne donne le coup d'envoi des opérations à l'ouest, l'armée française va accumuler les maladresses, amplifiant malgré elle les succès allemands. Pris dans le tourbillon de la fulgurante percée allemande, le commandement n'aura à aucun moment la possibilité d'inverser le cours des événements et les nouvelles calamiteuses vont s'enchaîner telle une tragédie grecque.
Après quarante-cinq jours de combat au cours desquels l'héroïsme le dispute à la lâcheté, le courage aux défaillances, la France arrive au terme de son calvaire. Ce sont les causes de cette inexorable défaite, des plus évidentes aux plus insoupçonnées, que ce livre se propose d'analyser point par point.
Ils venaient des six coins de l'Hexagone, de tous les horizons, il y en a même qui venaient de notre Empire colonial éclaté. ils n'avaient pas tous la même culture, ni les mêmes convictions. Caporaux, sous-officiers et officiers, ils étaient de tous grades mais tous, sans exception, se portèrent volontaires. Ils n'étaient pas tous destinés à devenir des amis, et ils le devinrent même s'ils n'avaient pas tous suivi le même chemin, mais ils avaient tous le même but : le rétablissement, dans l'honneur, de la splendeur passée de leur Patrie. Ils nous ont tous quitté aujourd'hui mais ils n'ont jamais failli à leur tâche immense, celle de redorer le blason des Ailes françaises, de ressouder ses ailes fracturées, pour à travers elles, redonner à la France le niveau qui était le sien avant cette funeste année 1940 où elles furent, injustement, jugées responsables de sa défaite. Les Russes leur ont fourni de remarquables outils avec lesquels ils ont façonné le joyau que fut leur unité : le groupe de chasse Normandie devenu, par la volonté des Soviétiques, le Régiment Normandie-Niemen. De nombreux ouvrages ont déjà rapporté leurs exploits, mais ils méritent que leur mémoire soit encore et encore célébrée, et portée comme exemple pour les générations futures pour faire comprendre comment la France pays vaincu, bafoué, martyrisé a pu, grâce à une poignée d'entre eux - 96 exactement - en quatre ans, se rasseoir au banc des grandes nations en montrant au Monde que la France combattait sur tous les fronts. Il suffit parfois de l'ardeur d'une poignée d'hommes au combat pour convaincre et forcer l'admiration de certains - Staline en l'occurrence. C'est le portrait d'une quinzaine d'entre eux qui est brossé dans ces pages ainsi qu'une description abondamment illustrée par des profils couleurs de leurs « montures » : les chasseurs Yakovlev, choisis sans doute parce que leur moteur était une évolution du moteur français Hispano-Suiza 12Y français.
L'auteur, ancien président de l'aéro-club de Caen, lui-même organisateur de meetings aériens du Souvenir a très bien connu le général Risso, qui fut directeur des Meetings Nationaux dans les années 70 puis, plus tard, quand il venait en Normandie, de temps en temps pour des commémorations. Il a construit plusieurs saynètes pour le musée des Andelys et a été invité le 20 juin 1999 à la cérémonie suivie du banquet à l'issue duquel le général Risso, en compagnie du Commandant Lorillon, a déclaré que faute d'adhérents, il se voyait contraint de mettre fin à l'association des Anciens du Normandie-Niemen 39-45. Il a déclaré que désormais leur épopée appartenait à l'Histoire. Le général Risso nous a quitté le 24 novembre 2005 et le commandant Lorillon le 17 février 2013. Il restait alors deux survivants des pilotes du Normandie de la Seconde Guerre mondiale : Jean Sauvage et Gaël Taburet. Jean Sauvage est décédé le 22 août 2014 et Gaël Taburet le 10 février 2017. Ce jour-là, avec sa disparition, une page de gloire de l'Armée de l'Air a été tournée.
Ces 96 héros appartiennent désormais à l'Histoire.
François Robinard a recueilli les souvenirs de cinq d'entre eux, sauvés par l'histoire, principalement ceux du Général Risso. Ils constituent la base de cet ouvrage.
Dans ce deuxième volume sur les Sturmgeschütze des Waffen-SS, le lecteur retrouvera l'historique des canons d'assaut de la « Totenkopf », d'abord articulée en simple batterie, et plus tard en une puissante Abteilung de trois batteries. Plongés dans les affres de la poche de Demiansk, à l'hiver 1941/42, les Sturmartilleristen connaissent presque continuellement de rudes combats jusqu'en Autriche, au printemps 1945, dont ceux de l'opération « Zitadelle » en juillet 1943 et de Pologne l'été suivant. Cette partie est particulièrement illustrée par une iconographie riche grâce à l'héritage de l'Untersturmführer Jänisch ou de l'Unterscharführer Modlinger. Appartenant à une grande unité moins prestigieuse, quoique fort intéressante, sont ensuite retrouvés les canons d'assaut de la division « Polizei » - particularité, des StuG. IV -, accompagnés de photographies inédites, montrant des engagements peu connus comme la Grèce ou encore ceux du Banat et de Hongrie à l'automne 1944.
Enfin, les StuG. III de la « Wiking » qui s'illustrent entre autres dans l'horreur de la poche de Tcherkassy.
Qu'ils soient organisés en simple batterie, en redoutable groupe, intégrés aux blindés, aux chasseurs de chars ou à la Sturmartillerie proprement dite, les canons d'assaut ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre les blindés soviétiques. Outre des photos et témoignages immersifs, l'ouvrage dresse également des biographies détaillées d'as et titulaires du Ritterkreuz des StuG. de ces divisions, comme Berndt Lubich von Milovan, Ernst Dehmel, Richard Utgenannt, Hans-Georg Jessen ou encore Willy Hein.
Évènement majeur de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement du 6 juin 1944 a fait l'objet, depuis plus de soixante-dix ans, d'innombrables livres, films, enquêtes, reportages et séries télévisées. Plus personne n'ignore aujourd'hui les exploits technologiques sans précédent qu'ont représentés la construction et l'acheminement des deux ports artificiels, de même que le sacrifice héroïque des Rangers du lieutenant-colonel James Rudder qui ont pris d'assaut la Pointe du Hoc ou encore le martyre des GI's des 29e et 1ère Divisions d'infanterie US sur le sable d'Omaha Beach, entrée dans l'histoire sous le triste nom de « Bloody Ohama » (Ohama la sanglante).
Mais sait-on que le D Day a été précédé, à la fin avril 1944 au large de Slapton Sands, dans le Devon, d'une tragique répétition qui a fait plus de sept cent morts et est restée secrète pendant plusieurs décennies ? Sait-on que la belle Lily Sergueiev, artiste et grande voyageuse, était considérée par les Alliés comme leur meilleur agent d'intoxication... et par les Allemands comme leur plus efficace espion en Grande-Bretagne ? Sait-on sait que Lionel Crabb, plongeur vedette de la Royal Navy sur les côtes normandes, a inspiré Ian Flemming pour la création du personnage de James Bond ? Sait-on que les troupes américaines totalement encerclées dans le secteur de Mortain ont été approvisionnées en pénicilline, en morphine et en plasma par des tirs d'obus vidés de leur charge explosive et entourés de tablettes de chocolat pour amortir les chocs ? Sait-on, encore, que Lili Marlene, la chanson préférée des Allemands, était aussi très populaire parmi les soldats alliés ? Voici quelques-unes des révélations contenues dans ce livre aussi original qu'instructif, qui s'appuie sur les recherches effectuées depuis plus d'un demi-siècle par Philippe Bauduin, passionné par le Débarquement et la Bataille de Normandie depuis son enfance caennaise, auteur d'une dizaine d'ouvrages et de nombreux articles.
Mai-juin 1940. Une bataille malheureuse perdue en quarante-cinq jours. Tout a été dit ou presque, sur ces quarante-cinq jours, que ce soit au travers d'ouvrages généraux couvrant tout ou partie de la période ou de monographies relatant des aspects particuliers de la bataille. Pourtant, jamais un ouvrage n'a abordé l'entièreté des combats au jour le jour, secteur par secteur, de la Hollande à Menton, avec autant de précision.
Quarante-cinq jours de combats y sont relatés, les plus emblématiques certes mais aussi, ceux, plus nombreux, que peu de récits ont, à ce jour, sorti de l'oubli quand ils ne sont pas tout simplement ignorés. C'est le drame quotidien de ces hommes dépassés par le rythme de la bataille, ballottés au gré du commandement et dont beaucoup ont été au bout de leur sacrifice, que ces deux volumes se proposent de retracer. Une vision différente et tout à fait inédite d'une bataille perdue. Le Mémorial de la bataille de France ...
Depuis plus de 40 ans, Jean-Yves MARY se passionne pour les événements de mai-juin 1940. Au travers de la ligne Maginot tout d'abord dont il est devenu l'un des spécialistes grâce à plusieurs ouvrages faisant références et à la réalisation entamée dès 1978, du musée de la ligne Maginot et des troupes d'intervalles sur le site de Fermont. Par l'étude minutieuse, ensuite, des différentes percées opérées par les Allemands au cours de ces deux mois tragiques, études qui se sont matérialisées par la publication de plusieurs ouvrages très documentés sur la progression foudroyante des Panzerdivisionen.
Une somme de connaissances amassées au fil des ans qui ont poussé l'auteur à s'attaquer à cet ambitieux projet...
Cet ouvrage est le fruit de quarante anne´es de contacts avec les te´moins, militaires et civils - quasiment tous disparus - de recherches, d'analyses et de descriptions de plusieurs milliers de photographies, concernant le De´barquement et la Bataille de Normandie. Cette publication est la meilleure synthe`se, jour par jour, du 6 juin au 30 aou^t 1944, avec un re´cit pre´cis, un reportage exceptionnel illustre´ des meilleures photos (470), de 22 profils de blinde´s et d'avions et, surtout, de 79 cartes permettant de suivre avec clarte´ cette bataille tre`s complexe.
Cette documentation, unique au monde, vous permettra de vous replonger dans l'une des plus grandes pages d'Histoire, et de traverser la Normandie en retrouvant ces instants ou`, gra^ce aux re´cits et aux photographies, vous remontez le temps.
Plus de soixante-quinze ans après, « Chariot » est toujours considérée comme l'opération commando la plus audacieuse et la plus spectaculaire de toute la Seconde Guerre mondiale, désignée outre-Manche comme « the greatest raid of all time ». Il fallait, en effet, être fou ou britannique pour s'engager de nuit dans l'estuaire de la Loire et le remonter jusqu'à Saint-Nazaire afin de lancer à toute puissance contre la forme écluse Joubert un vieux destroyer bourré d'explosifs à retardement. Et ceci avec l'objectif de rendre inutilisable la seule cale de radoub suffisamment vaste pour accueillir le super cuirassé allemand Tirpitz, terreur de toutes les marines alliées. Ce raid a eu un grand retentissement en France comme de l'autre côté de la Manche, prouvant aux Alliés et à toute l'Europe occupée que le Troisième Reich n'était pas invulnérable.
Pour relater cet extraordinaire coup de main, Jean-Charles Stasi a consulté les archives allemandes, britanniques et françaises, a interviewé d'anciens commandos ainsi que des Nazairiens ayant été témoins du raid.
Son récit vivant et alerte est illustré de nombreuses photos d'époque, ainsi que de cartes, d'infographies et de profils de bateaux afin de plonger le lecteur au coeur de l'action et de lui faire vivre au plus près les préparatifs de cette opération hors du commun.
17 juin 1940 : alors que l'Armée française, conformément aux ordres donnés par Weygand le 13 juin, est en pleine retraite vers le sud-ouest et que les Allemands qui ont perçu l'amplitude du mouvement sont à sa poursuite pour, selon la directive d'Hitler du 14 juin, « détruire l'Armée française », le nouveau chef du Gouvernement, le Maréchal Pétain prononce une allocution radio¬diffusée dans laquelle il lâche cette phrase malheureuse : « Il faut cesser le combat ». Une maladresse que les Allemands vont tenter d'exploiter pour amener les troupes françaises à se rendre.Cela n'empêchera pas ce que Roger Bruge a appelé « Les Combattants du 18 juin » de poursuivre courageusement la lutte au sud de la Loire, le long du canal de la Marne au Rhin ou sur la ligne Maginot. Il en ira de même sur le front des Alpes qui verra l'échec de toutes les tentatives italiennes pour s'arroger le droit de revendiquer des territoires conquis lors des négo¬ciations d'armistice.
Ce sont les huit derniers jours tragiques de cette campagne que cet ouvrage se propose de faire revivre, ainsi que les enseignements à tirer de ces ultimes combats.
La bataille de Normandie programmée par les alliés repose sur un débarquement massif et rapide, qui déstabilisera par son audace l'Etat-major allemand !
En quelques heures, ce sont 150 000 combattants alliés qui vont mettre le pied sur le sol normand le 6 juin 1944.
Face à eux, un nombre équivalent de soldat allemands, mais dont seulement un tiers sont opérationnels sur ce front. Le commandement allemand attendait un débarquement dans le Pas-de-Calais, à l'endroit le plus étroit de la Manche ... Il faudra plusieurs jours aux allemands pour admettre que le débarquement de Normandie n'était pas un leurre.
Les premières heures du débarquement seront décisives.
L'enjeu pour la coalition alliée sera de percer rapidement les défenses allemandes pour élargir le front et de résister aux contre-offensives ennemies. Les premières semaines de juin 1944 seront marquées par de terribles combats sans avantage décisif. Ensuite, de puissantes actions de conquête et d'encerclement seront conduites, pour aboutir à l'anéantissement des dernières troupes allemandes de la poche de Falaise. Ce dénouement aura lieu le 21 août près de Chambois, dans un lieu désormais connu sous le nom de « couloir de la mort ».
La bataille de Normandie s'achève le 12 septembre 1944 par la libération du Havre. 99 jours après le 6 juin.
Le 16 décembre 1944 s'abattait sur les lignes américaines tenant le front clairsemé des Ardennes le barrage d'artillerie le plus puissant que les forces d'un Troisième Reich à l'agonie lanceraient jamais sur le front Ouest, ouvert avec le débarquement de Normandie six mois plus tôt.
Devait ensuite se répandre la force blindée la plus puissante jamais concentrée par les Allemands pour une offensive sur ce front. Le tout sous un plafond bas de nuage mettant à l'abri de la toute puissance aérienne alliée les précieux panzers des 6e et 5e armées blindées, lancées en direction d'Anvers.
Plafond bas...
Et pourtant... Les combats aériens qui allaient se produire au-dessus des Ardennes ou en raison de la bataille terrestre qui s'y déroulait n'ont rien à envier aux superlatifs des combats terrestres : engagements massifs de part et d'autre, appuis tactiques et stratégiques, bombardiers ou chasseurs à réaction, parachutages d'hommes, de vivres ou de munitions, réussis, ratés ou impossibles...
Les cieux des Ardennes ont livré à l'histoire une page majeure de la guerre aérienne et nous nous proposons de vous la décrire dans les pages qui suivent.
Avec ce second volume consacré à la Légion Wallonie, l'auteur axe son écriture sur le « Vécu » des quelques quatre mille «Bourguignons» ayant servi dans les rangs d'unités de la Waffen-SS de juin 1943 (5. Sturmbrigade SS Wallonien) jusqu'aux derniers jours d'avril 1945 sur le front de l'Oder dans la région de Prenzlau en Poméranie (28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division «Wallonien»). Comme dans l'opus précédent, le récit rapporté des combats, des formations de base ou spécialisées et faits historiques s'inspire principalement des nombreux écrits non édités de Légionnaires et des témoignages de membres de leurs familles ou proches. Une fois encore, c'est « In tempore » que le lecteur découvrira les événements se déroulant tant sur le front intérieur qu'à l'Est. Ils sont argumentés par une iconographie de plus d'un millier de photos pour la plupart inédites à ce jour. La découverte de documents, d'équipements et d'objets personnels rarissimes ou surprenants attiseront, espérons-le, la curiosité des passionnés, des collectionneurs et historiens amateurs ou professionnels. De plus, au travers d'une étude minutieuse de journaux et documents divers, le lecteur s'imprégnera du ressenti et du comportement des différents « camps » en Belgique et sur les divers fronts de combats. Enfin, des révélations et faits de guerre jamais rapportés à ce jour devraient compléter vos connaissances sur l'histoire de la Légion engagée dans les différentes campagnes du front de l'Est entre 1943 et 1945.
Mal connue, la libération de Carentan n'est pas une simple anecdote de la bataille de Normandie. Elle a fait l'objet, du 9 au 13 juin 1944, de combats d'une rare férocité, deux formations d'élite s'y opposant : les Paratroopers américains de la 101st Airborne, et les Fallschirmjäger du FJR 6.
Le général Maxwell Taylor, commandant la 101st Airborne, va employer l'intégralité de sa division, avec ses quatre régiments aérotransportés, mais aussi toutes ses unités de soutien, ses quatre batteries d'artillerie aéroportée, ses unités médicalisées, sa logistique... pour encercler la ville et en chasser les parachutistes allemands du Major Fhr. von der Heydte, qui l'évacuent après de furieux affrontements dans la nuit du 11 au 12 juin, mais pour y revenir dès le lendemain avec la 17. SS-Pz-Gren-Div. « Goetz von Berlichingen »... Les pertes militaires, tant allemandes qu'américaines, seront considérables, celles des civils aussi (le centre-ville en porte encore les traces).
Cet ouvrage offre un examen détaillé de cette bataille de Carentan ? Pas uniquement chronologique, les témoignages des acteurs de la bataille permettent d'y ancrer les nombreux faits d'armes, constamment poignants, voire émouvants. Chaque histoire personnelle est une épopée en soi. Ce livre rassemble modestement certaines de ces aventures individuelles, jetant un éclairage profondément humain sur ce qu'a été la complexité et la violence des combats pour la libération de cette région du Cotentin. A titre d'exemple, Edward David Shames, l'un des derniers « héros de Carentan » encore en vie. Né un 13 juin, il a bien cru sa dernière heure arrivée... un 13 juin 1944. Pour toutes ces raisons, Carentan tient une place particulière dans ses souvenirs. C'est aussi l'endroit où il atterrit vers 1 heure 40 le D-Day. Egalement Don Rich, qui sera blessé aux jambes par un tir de MG lors de la charge de la G-Company, durant l'attaque de la ville. Citons encore le Staff Sergeant californien Thomas M. Rice (C/501st), qui vit une épopée dantesque dans le secteur des écluses de la Barquette, l'objectif de son bataillon...
Ils sont en quelque sorte les oubliés du Jour J. Parmi les quelques quatre mille navires alliés de toute sorte engagés dans la plus grande opération amphibie de tous les temps, on trouve près d'une trentaine de bâtiments français qui ont participé au déminage des chenaux de navigation, à l'escorte de chalands de débarquement ou à l'appui feu contre les positions côtières allemandes.
Si certains de ces navires combattent depuis 1940 dans l'Atlantique et dans les autres mers sous le pavillon à croix de Lorraine des Forces navales françaises libres, d'autres ont rejoint le camp allié à la suite du débarquement en Afrique du Nord de novembre 1942 et après des combats fratricides ayant opposés les marins gaullistes à leurs compatriotes restés fidèles au maréchal Pétain, laissant des blessures bien difficiles à cicatriser. Mais tous ces bâtiments vont remplir avec succès leur mission en Normandie, comme ils le feront, deux mois plus tard, lors du débarquement en Provence.
C'est leur histoire injustement méconnue, ainsi que celle du 1er Bataillon de fusiliers marins commandos de la France libre ayant débarqué à Ouistreham, qui est raconté dans ce livre très documenté et richement illustré, au plus près de l'action des navires et des équipages.
Éclairé par les récentes découvertes, cet ouvrage propose enfin un récit précis, détaillé et dynamique, adapté aussi bien aux néophytes qu'aux passionnés, de la spectaculaire bataille menée par les Rangers et les forces de la Wehrmacht sur la Pointe du Hoc.
La prise de la Pointe du Hoc, le 6 juin 1944, constitue l'un des événements les plus spectaculaires du Jour J. Deux cent vingt-cinq soldats américains, surentrainés, se voient confier « la plus dure des missions », selon les mots du General Bradley : escalader des falaises de plus de trente mètres de haut, prendre d'assaut une position allemande hautement défendue et y détruire six canons susceptibles de déverser un feu dévastateur sur les plages d'Utah et Omaha Beach. Voici le récit complet de cet événement. Nous commençons par les lointaines origines des Rangers au tout début du dix-septième siècle et les premiers colons d'Amérique. Après la mise en place de cette élite de soldats en 1942, on y découvre leur long et douloureux entraînement aux États-Unis et au Royaume-Uni ainsi que les premiers combats sur Dieppe, en Afrique du Nord, en Sicile et en Italie. Puis vient le débarquement du 6 juin 1944. Un détaillé très minutieux des bombardements sur la Pointe du Hoc nous permet de saisir toute la puissance ddes destructions que subit le point d'appui en vue de l'assaut. Le récit complet de l'incroyable traversée en mer des Rangers jusqu'aux plages de Normandie nous plonge ensuite rapidement au coeur d'Overlord. Puis, il laisse place aux violents combats jusqu'au 8 juin, sur la Pointe du Hoc, mais aussi tous les affrontements sur Omaha Beach. De nombreux témoignages poignants, de soldats mais aussi de civils normands, permettent de rentrer dans l'âme de la bataille. Après la prise de la Pointe du Hoc, nous est révélé l'avenir des Rangers en Europe et le destin très singulier de certains d'entre-eux après la guerre. Plus de deux cent soixante-dix photographies, dont de nombreuses inédites et en haute définition, ainsi que des cartes intuitives, permettent de se repérer sur les champs de bataille. Un détaillé des bombardiers, des péniches et du matériel innombrable utilisé pour les combats offre, en plus, un éclairage passionnant pour se plonger dans l'événement et répondre de manière poussée à de nombreuses questions.
Durant l'été 1941, les Britanniques déciment les convois qui traversent la Méditerranée pour ravitailler l'Afrikakorps de Rommel. La Kriegsmarine est appelée à la rescousse !
Les premiers U-Boote franchissent le détroit de Gibraltar fin septembre 1941. Après leur mission de combat contre les navires de la Royal Navy qui ravitaillent la place forte de Tobrouk, ils font relâche dans leur premier point d'appui, l'île grecque de Salamine, à proximité d'Athènes. En novembre 1941, les loups gris coulent un cuirassé et un porte-avions, les premières Croix de Chevalier « méditerranéennes » sont attribuées...
À partir de décembre, les arsenaux italiens de La Spezia et de Pola accueillent une partie des 20 sous-marins de la nouvelle 29e U-Flottille. Des lieux de repos sont également créés pour leurs équipages, qui lors de leurs escales découvrent Rome, Venise ou Pise...
Durant les dix premiers mois de 1942, suite à la destruction de nombreux bâtiments de la Royal Navy et aux attaques des convois alliés ravitaillant l'île de Malte, l'équilibre des forces en Méditerranée est renversé au profit de l'Axe. Mais en novembre 1942, les U-Boote ne parviennent pas à stopper l'armada alliée qui débarque en Afrique du Nord. Cette opération marque le tournant de la bataille de Méditerranée. L'installation à La Spezia d'une plateforme spéciale derrière le kiosque pour des mitrailleuses antiaériennes italiennes supplémentaires ne suffit pas à lutter efficacement contre l'aviation alliée de plus en plus omniprésente.
En mai 1943, Toulon devient la principale base des U-Boote qui connaissent leur « mois noir », tandis que l'Afrikakorps capitule.
El Alamein. C'est là que l'offensive de Rommel, qui semblait irrésistible, est stoppée sur la route d'Alexandrie, à l'été 1942. S'ensuivent de longues semaines de guerre de position dans les sables et roches du désert égyptien, sous un soleil de plomb. Parmi les unités de l'Axe engagées, la Fallschirmjäger- Brigade 1, ou Brigade « Ramcke », du nom de son célèbre chef de corps. Au côté de leurs compagnons d'arme italiens, ces « parachutistes allemands du désert » attendent impatiemment de se mesurer à l'adversaire... À la fin d'octobre 1942, les forces britanniques du maréchal Montgomery partent à l'assaut, au nord des positions de la brigade. De son côté, rien ne bouge. Soudain, dans la nuit du 2 au 3 novembre, l'ordre de retraite sonne : les Fallschirmjäger doivent à tout prix se replier vers l'ouest, pour éviter l'encerclement et l'anéantissement. Une épreuve immense, l'unité n'ayant - au départ - qu'un faible nombre de véhicules motorisés. Le correspondant de guerre de la Luftwaffe Hans Rechenberg, alors présent en permanence dans les rangs de la brigade, nous plonge dans la rude vie quotidienne du Fallschirmjäger dans les positions d'El Alamein, puis dans la retraite vers la Lybie, avec ses moments d'angoisse, de privations, et parfois d'incroyables surprises. Le lecteur se trouvera aussi dans l'intimité des officiers de la brigade, avec la figure emblématique du général Bernhard Ramcke.
Rédigé sur le vif quelques temps avant la capture de l'auteur en Tunisie en mai 1943, ce tapuscrit original, unique, sort de l'oubli après plus de 77 ans, publié pour la première fois. De nombreuses photographies de l'unité et de la Bataille d'El Alamein accompagneront ce récit personnel. Initialement destiné à la propagande du Reich, ce document sans pathos, collant à la vie quotidienne dans le désert, étonnera sans doute de nombreux lecteurs.
Dans ce troisième et dernier tome, Rüdiger W.A. Franz achève dignement son étude chronologique sur le SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500/600, corps de troupe atypique des Waffen-SS.
Dans une première partie, le lecteur suivra les « diables verts SS » dans l'opération « Panzerfaust », à la mi-octobre 1944. Alors dernier grand partenaire militaire du IIIe Reich en Europe, la Hongrie de l'amiral Horthy mène des tractations secrètes avec les Alliés en vue de rompre son alliance avec l'Allemagne, tandis que l'Armée rouge progresse sur son territoire et que la défaite allemande devient nettement prévisible. Il faut agir vite : le célèbre expert en opérations spéciales, Otto Skorzeny, reçoit pour mission d'écarter Horthy du pouvoir. Une action « coup de poing » délicate, au coeur de Budapest... Au-delà du strict cadre des SS-Fallschirmjäger, l'auteur a choisi ici de croiser les récits d'acteurs politiques et militaires clé de cette opération méconnue.
Ensuite, l'unique bataillon de parachutistes SS - devenu SS-Fsch.Jg.-Btl. 600 - regagne le territoire du Reich et connaît un tournant important en s'intégrant aux SS-Jagdverbände, formations de chasse de Skorzeny.
Rattachée à la Panzer-Brigade 150, la 1re compagnie renforcée du bataillon (la 1./600) prend part à l'opération « Wacht am Rhein », l'offensive allemande de la dernière chance dans les Ardennes. Certains SS-Fallschirmjäger y participent aussi en tant que commandos de l'Einheit Stielau, revêtant intégralement l'uniforme de GI's. Dans cette partie, l'auteur propose une description détaillée de la constitution de la Pz.Brig. 150, de sa dotation en matériel de prise, de la bataille de Malmédy les 20-21 décembre 1944, ou encore de l'action fascinante des équipes de commandos déguisées en soldats U.S.
Puis, sont abordés les derniers engagements du bataillon jusqu'à la chute ultime, notamment dans les têtes de pont de l'Oder en février-mars 1945.
En annexe, une bibliographie ou encore la liste des pertes du bataillon de l'été 1944 en Lituanie, mais aussi un index alphabétique de tous les membres recensés de l'unité, accompagné au possible de photographies et documents personnels. Comme dans les deux volumes précédents, avec une iconographie variée - profils, cartes en couleurs, etc. -, des témoignages inédits et précis de membres du bataillon, Rüdiger Franz analyse en profondeur et froidement les causes, le contexte et les enjeux des engagements du « 500/600 », apportant des corrections à des erreurs fréquemment retrouvées.
Mettant en relief le génie humain, la radio est l'apanage d'individus intelligents, rigoureux, novateurs et ouverts sur le monde. Méconnues, les transmissions radioélectriques représentent pourtant un pan essentiel du second conflit mondial - qui, sans conteste, a aussi été une guerre totale technologique -. Dans cette oeuvre magistrale en deux volets, l'infaisable a été fait : le premier ouvrage encyclopédique sur le matériel radio des forces alliées, fruit de dizaines d'années de recherches. Facile d'accès, il s'adresse aux collectionneurs, aux férus de réparation et de remise en état d'appareils d'époque - qui se régaleront -, aussi bien qu'aux passionnés de la période 1939-1945 dans sa globalité. Dans ce premier tome, est traité le matériel de communication radio des Pathfinders - leurs balises au rôle si emblématique le 6 juin 1944 en Normandie - et celui de plusieurs composantes essentielles des forces militaires alliées : blindés, armée de l'air (USAAF, RAF...) et forces maritimes (US Navy, Royal Navy, etc.). Appuyé par des dizaines de notices techniques d'époque, le très vaste panel de matériel fabriqué et employé par les forces américaines, britanniques et canadiennes - bien entendu retrouvé chez d'autres nations combattant dans le camp allié - est décrit en détail comme nulle part ailleurs : appareils émetteur-récepteurs, antennes, microphones, batteries, amplificateurs, accessoires divers, caisses et sacs de transport, le tout expliqué et photographié avec précision, en situation de démontage et de fonctionnement (par exemple, les lampes radio), y compris des pièces rarissimes et 100% authentiques, présentées pour la première fois.
Au fil de ce livre, transparaît l'organisation extrêmement rigoureuse, hautement spécialisée et qualifiée des personnels des transmissions radio. Grâce à Denis Derdos et aux éditions Heimdal, voici une grande lacune largement comblée.
Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l'Atlantique Nord durant ses quatre premières missions, l'U-203 de Rolf Mützelburg réussit plusieurs torpillages directement sur les côtes du Canada à la fin de l'année 1941. Son commandant gagne la croix de chevalier. Pour agir durablement sur les côtes des États-Unis durant sa sixième patrouille, le 24 mars 1942, l'U-203 est le premier U-Boot à être ravitaillé en mer par un autre sous-marin. En juillet 1942, c'est dans les Caraïbes, lors de sa septième mission de combat, que Mützelburg obtient ses plus grands résultats. Il ajoute les feuilles de chêne à sa décoration, mais refuse obstinément de débarquer comme l'Admiral Donitz le lui demande. Il est alors le plus décoré de l'arme sous-marine allemande à repartir au combat. Sa volonté de rester auprès de ses hommes lui coûte la vie lors d'un accident en mer resté unique dans l'histoire de l'arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en plongeant du kiosque. Pour les missions suivantes, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Malgré les progrès réalisés par les Alliés en matière d'armement et de détection au moment où il part au combat fin 1942, l'U-203 réussira à faire encore deux patrouilles de combat supplémentaires. Cet U-Boot sera coulé pendant la onzième et dernière, par l'action conjointe d'un avion et d'un bâtiment de surface alliés. Suivez l'U-203 durant ses onze missions de combat illustrées par plus de 320 photos et documents d'époque...